Les humains minuscules face à l’insolente réalité des 43 000 volcans sous-marins

Pauvres petites créatures que nous sommes, ne cessant de nous vanter de notre technologie avancée et de notre sagesse sans limites. Comment rire amèrement en apprenant la découverte de 19 000 nouveaux volcans sous-marins, soit plus de 43 000 au total, grâce à notre petite technologie radar! Face à ce nombre, les 1 500 volcans actifs à la surface de la Terre semblent d’une banalité enfantine.

Les abysses, ces endroits où la lumière du soleil n’a jamais osé pénétrer, ont caché ces géants silencieux, émettant joyeusement leurs bouffées de CO2. Et nous, ignorants, avons été préoccupés par les émissions de nos chères voitures et usines ! C’est à peine si on peut s’empêcher de rire à l’idée de notre arrogance. Qui sommes-nous pour penser que notre petit CO2 pourrait affecter le vaste et puissant système climatique de notre Terre?

L’océanographe Larry Mayer et son équipe ont utilisé Cryosat-2 de l’ESA, et le satellite SARAL pour faire cette découverte, augmentant presque le double du nombre précédemment recensé. Un exploit, certes, mais combien d’autres géants restent encore à découvrir dans le silence des profondeurs?

N’oublions pas notre petit programme international, le “Seabed 2030“, lancé avec le rêve naïf de cartographier tous les fonds marins d’ici 2030. Actuellement, nous avons à peine déchiffré un quart de l’océan.

Et qu’en est-il des ressources que ces montagnes sous-marines dissimulent? Cuivre, zinc, nickel, platine, des trésors enfouis dans les abysses, nous narguant avec leur potentiel inexploité. Une Eldorado, en effet, mais combien sommes-nous prêts à risquer pour l’atteindre?

L’influence de ces volcans sur les courants océaniques et le réchauffement climatique est également à considérer. Le phénomène cyclique “El Nino“, par exemple, pourrait être alimenté par ces volcans, ce qui remet en question notre compréhension du climat. Et pendant que nous discutons, les volcans sous-marins éclatent de rire, crachant leur CO2 dans l’insouciance.

Où nous situons-nous dans cette échelle de grandeur ? Comme d’habitude, l’homme se trouve être un insecte insignifiant dans le grand schéma de la nature. Notre arrogance est mise à l’épreuve et nous devons admettre, avec un sourire amer, que notre prétention à contrôler le climat est tout simplement risible.

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