Vittel, cette charmante commune des Vosges, connue pour son eau minérale naturelle, est aujourd’hui au cœur d’un scandale qui fait des vagues. Nestlé, le géant suisse de l’agroalimentaire, est accusé de pomper l’eau de la région sans vergogne, laissant les habitants et l’environnement assoiffés.
Depuis les années 1970, les prélèvements d’eau par Nestlé dépassent largement la capacité de recharge naturelle de la nappe phréatique. Chaque année, la nappe perd plus d’un milliard de litres d’eau, et son niveau baisse dangereusement. Mais qui s’en soucie ? Pas Nestlé, apparemment.
La multinationale a même réussi à obtenir le renouvellement de ses autorisations de prélèvement pour dix ans, à hauteur de 1,7 million de m3 annuels.
Et que fait la commission locale de l’eau (CLE) ? Elle demande aux habitants et aux hôtels de réduire leur consommation d’eau. Pendant ce temps, Nestlé continue de pomper l’eau comme si de rien n’était. C’est un peu comme demander à un enfant de partager son goûter pendant qu’un adulte lui vole son déjeuner.
Mais attendez, il y a plus. La CLE a développé une « approche multi-nappes » pour préserver la nappe des GTI. En d’autres termes, ils veulent transférer les prélèvements dans une autre nappe, moins profonde. C’est comme vider un seau d’eau dans un autre seau déjà plein.
Et la solution de Nestlé à ce problème ? Réduire son autorisation de prélèvement de un million à 500.000 m3, et encore à 200.000 m3 dans les prochains mois. C’est comme jeter une goutte d’eau dans un océan de problèmes.
En fin de compte, la gestion de l’eau à Vittel est un désastre. Les habitants sont laissés à sec, l’environnement est en danger, et Nestlé continue de faire des profits. C’est une histoire d’avidité, de négligence et d’irresponsabilité. Et pendant que nous en parlons, Nestlé continue de pomper.