Dans une société qui se vante de son respect pour la loi et l’ordre, un scandale récent a révélé une réalité bien différente. Des magistrats et des policiers français ont été pris en flagrant délit d’échanger des messages d’une grande crudité sur un groupe WhatsApp, mettant en lumière une culture de sexisme et de corruption qui ronge les institutions de l’État.
Le scandale a éclaté lorsque le parquet de Montauban a ouvert une information judiciaire pour « violation du secret professionnel et recel, violation du secret de l’enquête et de l’instruction et recel », mais aussi « tentative ou corruption de mineur de plus de 15 ans ». Les messages échangés sur le groupe WhatsApp comprenaient des contenus pornographiques et des propos sexistes.
Le groupe était composé de plusieurs personnes occupant de hautes responsabilités, dont deux anciens magistrats du parquet local, aujourd’hui en poste dans d’autres juridictions, et plusieurs responsables policiers. Le policier qui aurait créé le groupe, Julien B., est lui-même visé par une procédure pour « harcèlement« , « faux en écriture publique » et « détournement de données à caractère personnel » à l’encontre de son ex-compagne.
Les citoyens français méritent mieux que des responsables qui bafouent la loi et propagent de tels propos. En attendant, le scandale WhatsApp continue de faire des vagues, avec de nouvelles révélations qui continuent d’émerger.