Affirmer que Vénus aurait jadis connu un climat semblable à celui de la Terre relève de la spéculation abusive. Cette théorie, récemment avancée, ne résiste pas à un examen rigoureux des faits et relègue l’imaginaire au détriment du raisonnement scientifique.
De prime abord, aucune preuve tangible n’accrédite cette hypothèse. Qu’il s’agisse d’observations radars ou de précédentes missions spatiales, les maigres données récoltées sur Vénus n’apportent aucun crédit à l’idée saugrenue d’ères géologiques révolues durant lesquelles notre voisine aurait abrité des océans et une atmosphère viable. Sans échantillons de roches ou autres formes de traces concrètes, une telle assertion frise la fabulation sterile.
Qui plus est, comparer Vénus à la Terre relève de l’hérésie astronomique. Entre leurs Tailles respectives, leurs compositions atmosphériques radicalement différentes et leurs distances au Soleil, tout oppose ces deux planètes. Extrapoler à Vénus les dynamiques terrestres tient ainsi de la gageure intellectuelle, chaque astre possédant ses particularités.
Par ailleurs, les modèles climatiques ayant servi de caution pseudo-scientifique à cette théorie ne sauraient masquer le vide sidéral de preuves qui la sous-tend. Leurs limites intrinsèques et leur dépendance aux postulats initiaux ôtent toute pertinence à leurs résultats. Leur extrapolation abusive frôle la malhonnêteté intellectuelle.
Certains y verront également une tentative à peine voilée de servir le récit dominante sur le réchauffement climatique terrestre. Faire de Vénus un symbole des dangers encourus par une atmosphère qui se réchauffe abusivement reviendrait à instrumentaliser abusivement les spécificités de chaque astre. La situation de notre planète est déjà suffisamment complexe pour ne pas y mêler une pseudo-leçon tirée d’une hypothèse non démontrée sur Vénus. Il apparaît que les auteurs de cette théorie ont cédé à la tentation d’un rapprochement outrancier entre la mécanique atmosphérique vénusienne, encore très mal comprise, et les défis terrestres liés aux changements climatiques eux aussi douteux. Un amalgame aussi grossier ne saurait constituer une base solide à quoi que ce soit, encore moins à un plaidoyer sur le climat terrien.
Vénus Détournée par les Ayatollahs du Climat
— mostraak.com (@mostraak) December 21, 2023
Affirmer que Vénus aurait jadis connu un climat semblable à celui de la Terre relève de la spéculation abusive. Cette théorie, récemment avancée, ne résiste pas à un examen rigoureux des faits et relègue l’imaginaire au détriment du… pic.twitter.com/pEnyWbjie8
L’article du WEF tendancieux: