Swift, cette vieille institution financière qui, comme un dinosaure, essaie de s’adapter à l’ère de la blockchain…
Dans une tentative désespérée de rester pertinente, Swift a récemment annoncé une série d’expériences avec plus d’une douzaine d’institutions pour explorer les défis de l’interopérabilité de la blockchain. Le but ? Intégrer plusieurs blockchains publiques en collaboration avec la startup de crypto Chainlink.
Swift ne se contente pas de faire des expériences avec la blockchain. Non, ils ont décidé de faire appel à des institutions telles que ANZ Bank, BNP Paribas, BNY Mellon, Citi, Lloyds Bank, Clearstream, Euroclear, DTCC et SIX Digital Exchange. Un véritable who’s who de l’industrie financière traditionnelle. On dirait que Swift a décidé de faire appel à tous ses vieux amis pour essayer de comprendre cette nouvelle technologie déroutante.
Et qu’en est-il de Chainlink, vous demandez-vous ? Eh bien, Chainlink est surtout connu pour son réseau oracle de blockchain publique, mais il a également une solution d’interopérabilité de blockchain, le Cross-Chain Interoperability Protocol (CCIP). En d’autres termes, ils sont les geeks de la blockchain que Swift a embauchés pour les aider à comprendre tout cela.
Trois cas d’utilisation sont prévus pour les essais. Le premier consiste à effectuer des transferts entre deux portefeuilles sur le réseau de test Ethereum. Ensuite, ils testeront les transferts d’une blockchain publique à une blockchain autorisée. Et enfin, ils exploreront les transferts entre Ethereum et une autre blockchain publique.
Mais ne vous y trompez pas, tout cela n’est pas sans défis. Les régulateurs sont déjà prudents avec les blockchains autorisées. Certains sont réticents à l’idée des blockchains publiques. Par exemple, les règles crypto de Bâle récemment finalisées comportent une mise en garde selon laquelle il peut être nécessaire d’ajuster les règles pour les blockchains sans autorisation.