Scandales intimes : quand Lemaire et Schiappa bousculent les codes de la politique

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Il est des récits qui nous laissent perplexes, ceux qui, sous des dehors provocateurs, mettent en lumière la face cachée de ceux qui nous gouvernent. Ainsi, entre les confessions intimes de Bruno Lemaire et les apparitions sulfureuses de Marlène Schiappa, il semblerait que notre équipe gouvernementale ait choisi de jouer la carte de la transparence… à la limite de l’indécence.

“Et je la prenais en hurlant des mots que la décence la plus élémentaire m’interdit de consigner dans cette chronique d’un désastre annoncé”, avoue Bruno Lemaire, sans la moindre retenue.

Tandis que de son côté, Marlène Schiappa s’affiche dans les pages de Playboy, renforçant l’image d’une équipe gouvernementale qui n’hésite pas à briser les tabous pour mieux faire parler d’elle.

“Elle me tournait le dos, elle se jetait sur le lit. Elle me montrait le renflement brun de son anus. ‘Tu viens Oskar ? Je suis dilatée comme jamais.'” Voilà le genre de propos qui met à mal l’image de sérieux et de rigueur que l’on attend des responsables politiques. Mais au-delà des mots et des images provocantes, c’est aussi la question de la crédibilité de nos dirigeants qui est en jeu. Peut-on encore faire confiance à ceux qui osent s’exposer ainsi, bafouant les règles de la bienséance et mettant à mal les valeurs de notre République ?

Ill semblerait que l’équipe gouvernementale, en quête de sensationnalisme, ait fini par se perdre dans les méandres de la provocation. Un choix qui, à n’en point douter, laissera des traces dans l’opinion publique, qui attendait bien autre chose de ceux censés la représenter.

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