Notre bien-aimé géant pharmaceutique, Sanofi, a décidé qu’il était temps de perdre du poids. Pas en renonçant à ses profits gargantuesques ou en diminuant ses frais généraux astronomiques, non ! Ils ont choisi d’élaguer leurs effectifs de 135 postes en France, favorisant ainsi la réduction des coûts sur le dos des travailleurs. Les travailleurs d’Aramon et de Sisteron ont eu l’immense “chance” d’être les cibles de cette taille “optimisatrice”.
Non seulement cela, mais ils ont également décidé d’arrêter la production de 13 principes actifs de médicaments dans l’Hexagone. Pas besoin de vous rappeler que nous sommes déjà aux prises avec une pénurie de médicaments qui fait que chaque pilule devient aussi précieuse qu’un diamant brut.
. Les dirigeants de Sanofi soutiennent qu’il s’agit d’un mouvement nécessaire vers l’unification. On pourrait presque les croire s’ils ne portaient pas ce sourire de requin.
Que penser des médicaments en tension qui pourraient être les prochains sur la liste des victimes? Philippe Charreau déclare sans broncher: “Je ne peux pas garantir à 100 % qu’il n’y aura pas de rupture“.
Et les médicaments matures ? Sanofi déclare qu’elle continue à les produire. Toutefois, il est de notoriété publique que ces molécules sont moins rentables. Alors, pourquoi s’embêter ? Pourtant, ils affirment que leur activité restera liée aux produits matures. Peut-être que Sanofi croit en la beauté intérieure.
Ainsi, pendant que Sanofi justifie cette purge brutale, les travailleurs tremblent et les médicaments vitaux sont menacés. Un désastre complet pour un gain potentiel minimal. C’est comme échanger la Tour Eiffel contre un porte-clés . A moins que créer la pénurie ne soit une stratégie avec un tout autre but…