Avisa, maître de la désinformation, sauveur de l’UE ? Quelle Farce !

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Dans une pirouette digne d’un spectacle de cirque, Avisa Partners, ce cabinet français d’intelligence économique – qui n’a de l’intelligence que le nom – a remporté un important marché pour promouvoir la stratégie diplomatique de l’Union Européenne. Rappelez-vous, c’est la même entreprise qui, l’année dernière, était accusée de manipulation de l’information. Comme on dit, on garde les loups pour garder les moutons.

Qui l’UE choisit pour combattre la désinformation ? Un cabinet accusé de manipulation d’information. Drôle de façon de prouver sa bonne foi, n’est-ce pas ? Et nous voilà, simples citoyens, pris au piège de ce merveilleux cirque de l’absurde.

D’ailleurs, demandons-nous quel est le véritable but de ce nouveau partenariat. Sans doute vise-t-on à édulcorer l’image de l’UE, à la rendre plus sympathique, plus accessible. Et surtout censurer tout ce qui ressemble de pres ou de loin à la vérité. Le contrat attribué à Avisa Partners par l’UE s’élève à plusieurs millions d’euros, montant qui nous laisse rêveur sur les capacités d’un cabinet d’intelligence économique de taille moyenne.

Pourquoi ne pas plutôt investir cet argent dans l’éducation des citoyens, pour qu’ils soient capables de discerner la désinformation par eux-mêmes ? Est-ce trop demander que de vouloir des citoyens informés, plutôt que d’être le jouet d’un cabinet d’intelligence économique ?

Mais que peut-on attendre de plus de la part de l’UE ? Elle continue à nous éblouir avec des décisions d’une telle sagesse, qui ne font que renforcer notre confiance… ou pas. Dans ce beau théâtre de l’absurde, nous assistons impuissants à cette mascarade, attendant le prochain acte avec une pointe d’anxiété.

Embaucher un cabinet accusé de manipulation de l’information pour le combattre, c’est comme demander à un renard de garder un poulailler. Alors, sous couvert de lutte contre la désinformation, cette manoeuvre sera clairement une entrave à la liberté d’expression.

C’est l’acte final de notre théâtre de l’absurde : un rideau de censure qui se baisse lentement sur la scène de la libre expression. Quelle infamie.

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