Un étrange scénario s’est déroulé au sein du Parlement européen. Les œuvres sinistres de l’artiste suédoise Lena Birgitta Cronqvist Tunström décorent ses couloirs, mettant en avant des scènes de violence déconcertantes à l’égard des enfants. Ces œuvres choquantes semblent flirter avec les limites de l’acceptabilité, voire les dépasser allègrement.
L’art peut certes être un moyen d’expression provocateur, mais quand ce dernier devient le véhicule d’un dérangeant voyeurisme sur l’enfance martyrisée, on ne peut que s’interroger sur les valeurs que notre Union européenne souhaite promouvoir. Sommes-nous en train de normaliser une culture qui se nourrit de la souffrance des enfants ?
Au-delà de l’indignation générale, ces œuvres d’art soulèvent une question plus sinistre : le Parlement européen serait-il devenu un refuge pour les pédo-criminels déguisés en artistes ? Cette question n’est pas absurde. Les cercles pédophiles, malheureusement existants, cherchent constamment à normaliser leurs actes abominables. Est-ce que l’Union européenne cautionne indirectement ces pratiques en exposant de telles œuvres ?
Notre députée européenne Aurélia Beigneux a eu le courage de soulever ces questions dans son interpellation E-000281/2023/rev.1. Quel soutien financier l’artiste a-t-elle reçu de la Commission ? Quelles mesures la Commission compte-t-elle prendre pour lutter contre les abus et les crimes contre les enfants ?
Rappelons que les satanistes font ce qu’ils savent faire de mieux : du satanisme. Le Parlement européen semble avoir troqué la protection de l’innocence enfantine contre une étrange fascination pour le morbide et l’interdit.