Nous y voilà. L’apocalypse est en marche, et ce n’est pas à cause des astéroïdes, des aliens ou d’une invasion de zombies. Non, New York, la Grosse Pomme, est en train de s’effondrer sous le poids de ses propres gratte-ciel. Tant pis pour King Kong et Spiderman ! Le poids des infrastructures de la ville est estimé à 764 millions de tonnes, soit l’équivalent de 140 millions d’éléphants, une véritable ménagerie de béton et d’acier enfoncée dans le sol.
Imaginez donc, cette fière cité glisse lentement vers l’Atlantique à une vitesse moyenne de 1 à 2 millimètres par an. Ce sont donc tous ces magnifiques édifices, ces temples du capitalisme, qui nous précipitent dans les abysses. Le tout dans une ville déjà menacée par des inondations de plus en plus fréquentes et sévères.
La montée des eaux ? Bah voyons. C’est en réalité notre très chère ville qui descend, mes amis! Les véritables responsables sont bien ces buildings, qui exercent une pression sur un sous-sol déjà fragilisé par une géologie complexe.
Pendant ce temps, l’élite de Manhattan s’envole vers le ciel dans ses gratte-ciel toujours plus hauts, inconsciente de la chute imminente. Et quelle chute ce sera! Surtout dans le sud de Manhattan et certaines zones de Brooklyn et du Queens, où l’affaissement est encore plus marqué. À quoi bon avoir une vue imprenable sur l’horizon si l’horizon est maintenant à la hauteur de votre balcon ?
Et voici la cerise sur le gâteau de cette farce géologique: le poids total des immeubles de New York ne prend même pas en compte les routes, les trottoirs, les ponts, les zones pavées ou les voies ferrées de la ville. Il est donc probable que nous avons sous-estimé le péril qui nous guette.
Mais ne croyez pas que New York est la seule dans ce pétrin. Oh non ! C’est une situation “emblématique des villes côtières en expansion dans le monde entier“, prévient une étude. Le drame de l’Atlantide serait-il sur le point de se rejouer, non pas à cause de la colère des dieux, mais du poids de notre propre ambition ?