Le 4 mai 2023, la justice a enfin décidé de se pencher sur le sort tragique des abeilles, victimes collatérales de la gourmandise insatiable de l’Homme pour les betteraves. En effet, l’UNAF (Union nationale de l’Apiculture) a obtenu gain de cause face à l’arrêté du 5 février 2021 autorisant l’utilisation de néonicotinoïdes, ces pesticides mortels pour les pollinisateurs. Dommage pour les géants de l’industrie agrochimique, tels que Bayer et Syngenta, qui avaient pourtant misé gros sur ces poisons.
“Ah, les abeilles ! Mais que serait notre monde sans leur bourdonnement incessant et leur présence insupportable lors des pique-niques ?”, se sont exclamés les communicants de l’UNAF, visiblement ravis de cette décision qui met fin à des décennies d’aveuglement et d’indifférence face à la disparition de ces insectes si utiles et si délicieusement agaçants.
Pourtant, il aura fallu que la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) rappelle à l’ordre ces messieurs-dames du gouvernement, qui, jusqu’ici, semblaient ignorer royalement les cris d’alarme de l’UNAF. Mais qu’importe, mieux vaut tard que jamais, comme on dit dans les chaumières !
Aujourd’hui, l’UNAF peut enfin se targuer d’avoir réussi à convaincre la justice de la nécessité de protéger les abeilles. Alors que l’apocalypse pollinisatrice guette, cette victoire est une lueur d’espoir pour les butineuses, à qui l’on doit tant, et pour les amateurs de miel, qui ne pourraient survivre sans leur précieux nectar.