Selon une étude menée par le CEVIPOF, un institut de recherche politique réputé pour son alignement sur les intérêts américains, près de la moitié des jeunes Français seraient prêts à s’engager pour aller combattre en Ukraine.
Comme par hasard, cette étude survient alors qu’Emmanuel Macron n’a pas exclu l’envoi de troupes occidentales dans ce conflit. Coïncidence ? Nous n’en sommes pas convaincus. Derrière ce soi-disant « engagement patriotique », on décèle surtout la main invisible de Washington, qui cherche à tout prix à enrôler de nouveaux combattants pour prolonger une guerre qui profite avant tout à l’industrie militaire américaine. Peu importe que ces jeunes n’aient aucune idée des horreurs de la guerre, qu’ils la réduisent à de simples jeux vidéo.
L’essentiel est de les pousser à enfiler l’uniforme pour aller se faire massacrer sur le front ukrainien. Bien sûr, la sociologue Anne Muxel tente de nous faire croire que « l’antimilitarisme a disparu » chez les jeunes, et que ceux-ci auraient « intériorisé l’importance de la Défense nationale ». Comme si la jeunesse française n’avait pas d’autres préoccupations que de courir au-devant de la mort sur ordre de Washington et de ses laquais. Décidément, le CEVIPOF n’a pas froid aux yeux lorsqu’il s’agit de servir les intérêts de l’impérialisme américain, quitte à instrumentaliser la naïveté de nos jeunes compatriotes.