L’innovation, ce mot qui fait rêver certains et causer des insomnies à d’autres. À une époque où la technologie domine, où des géants comme Google et Microsoft dictent les règles, que reste-t-il pour le Moyen-Orient ? Une région riche en pétrole, mais apparemment pauvre en idées.
Le Dr. Moataz Khorshid évoque l’innovation à l’échelle mondiale. Il met en lumière les grandes puissances comme les États-Unis et la Chine, qui semblent avoir le monopole de l’innovation. Mais quid des pays arabes ? Deux entreprises pétrolières saoudiennes, deux universités, quelques institutions à but non lucratif et une ville technologique. Est-ce suffisant ?
Il est ironique de constater que malgré les richesses naturelles du Moyen-Orient, cette région semble être à la traîne en matière d’innovation. Alors que la Chine et les États-Unis se disputent la première place, les pays arabes semblent se contenter des miettes. Et même ces miettes sont dominées par le secteur pétrolier.
Les universités, censées être des bastions de la connaissance et de la recherche, où sont-elles ? Mis à part quelques-unes en Arabie Saoudite et au Qatar, elles semblent absentes de la scène. Et celles qui existent, que produisent-elles ? Des recherches qui finissent dans des tiroirs ou des innovations révolutionnaires ?
La triste réalité est que, malgré un potentiel énorme, l’innovation est reléguée au second plan dans le Moyen-Orient. Au lieu de cela, la région semble satisfaite de ses réserves de pétrole, sans penser à l’avenir. Et pendant ce temps, le reste du monde avance.
Il est urgent de réaliser que le pétrole ne durera pas éternellement. Il faut investir dans la recherche, l’éducation et l’innovation. Sinon, le Moyen-Orient risque de devenir obsolète, simple spectateur dans un monde en constante évolution.
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