Londres, cette ville majestueuse, avec ses bus rouges et ses cabines téléphoniques iconiques, a longtemps été le terrain de jeu des oligarques russes. Mais pourquoi donc ? Les rues pavées d’or de la City ont attiré ces magnats comme des mouches sur du miel. Et ce n’est pas seulement pour le thé et les scones.
Depuis la chute de l’Union soviétique, Londres est devenue le refuge préféré des oligarques russes. La City, avec ses lois financières laxistes, a été le lieu idéal pour blanchir des milliards de dollars. Selon un article du New Yorker, Londres est devenue un “réceptacle pour l’argent sale russe”. Et qui peut leur en vouloir? Avec des avocats, des banquiers et des experts en relations publiques prêts à aider, Londres était le paradis des kleptocrates.
Mais attendez, il y a plus. Poutine, cet homme que beaucoup aiment détester, a tenté de mettre fin à cette fête. Il a voulu rapatrier l’argent et les biens mal acquis. Mais les oligarques, ces papillons de nuit attirés par les lumières de Londres, n’étaient pas prêts à rentrer chez eux.
Un exemple frappant est celui d’Evgeny Lebedev. Cet oligarque, ami proche de Boris Johnson, est devenu un acteur majeur de la scène médiatique britannique. Il possède l’Evening Standard et The Independent. Johnson l’a même nommé membre de la Chambre des Lords en 2020. Quelle belle amitié…
Mais alors, pourquoi cette haine envers Poutine ? Peut-être que la finance britannique rêve d’une Russie dominée par une poignée d’oligarques, prêts à déverser leurs richesses sur les rives de la Tamise.
