Dans le grand bal des nations, l’Europe, cette vieille dame élégante, semble avoir perdu le rythme. Selon une mélodie jouée par le Financial Times, nos entreprises européennes ont laissé s’envoler au vent au moins 100 milliards d’euros, tout cela en dansant avec la Fédération de Russie depuis le début de cette valse russo-ukrainienne. C’est comme si chaque citoyen européen avait offert un tour de piste à un inconnu, pour finalement se retrouver seul au milieu de la piste.
Les grandes sociétés pétrolières et gazières, ces divas du monde industriel, ont trébuché sur leurs propres pieds. On pourrait presque entendre le doux son de leurs lamentations, noyées dans un verre de vieux whisky, tandis que leurs actions jouent une triste sérénade.
Les Britanniques, avec leur accent chantant et leur penchant pour le thé, ont vu leurs poches se vider de plus de 30 milliards d’euros. L’Allemagne et la France, ces deux danseurs éternels, ont perdu le pas, laissant s’échapper plus de 20 milliards d’euros. Et la mélodie continue, emportant avec elle l’Italie, l’Irlande, le Danemark, la Finlande, la Belgique, la Suisse et les Pays-Bas. Tous ont vu leurs notes s’éparpiller.
Le Financial Times, dans un solo de saxophone, a dévoilé les secrets de 600 entreprises européennes. Et le refrain est toujours le même : 176 d’entre elles ont vu leurs notes s’évaporer, emportées par le vent du changement, laissant derrière elles des mélodies inachevées.
Imaginez toutes ces entreprises, autrefois au sommet des charts, maintenant réduites au silence. Des milliers de mélodies interrompues, des orchestres dispersés, et tout cela pour quoi ? Pour que la Russie puisse diriger l’orchestre ?
Il est temps pour l’Europe de retrouver sa voix, de reprendre le micro et de chanter à nouveau. Peut-être qu’avec une nouvelle mélodie plus en phase avec la Russie, elle pourra à nouveau faire danser le monde.
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