L’éducation nationale : usine à imbéciles ou fabrique d’esclaves ?

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L’Éducation Nationale, est-elle devenue l’antichambre de l’abrutissement collectif ? Une question provocatrice, peut-être, mais qui reflète une réalité que beaucoup s’efforcent d’ignorer. Tandis que nos enfants apprennent des formules par cœur, les rouages du système politique restent étrangement absents du programme. Ils ingurgitent des dates historiques sans comprendre l’impact de l’ignorance sur notre histoire. L’école est-elle devenue le cheval de Troie de la soumission ?

La Ve République, pièce maîtresse de notre société, reste un mystère pour beaucoup d’élèves. Le nombre de lycéens ayant lu la Constitution se compte sur les doigts de la main. Étonnant ? Pas vraiment. On préfère leurs inculquer l’importance des bonnes notes, la soumission à l’autorité plutôt que de stimuler leur esprit critique. Nous fabriquons des clones, des individus dénués de toute personnalité, prêts à se soumettre à la moindre figure d’autorité.

L’expérience de Milgram illustre parfaitement ce phénomène. Une soumission aveugle, terrifiante, qui témoigne d’une éducation mal orientée. Et nous nous étonnons que nos jeunes se désintéressent des législatives. Comment pourrait-il en être autrement ?

Ce ne sont pas les plus intelligents qui sont poussés aux responsabilités, mais bien les plus soumis. Une triste réalité, qui pourrait néanmoins être renversée par un enseignement de la politique. Celle-ci stimule l’esprit critique, valorise la diversité linguistique et remet constamment en question le pouvoir du savoir.

La carotte de la politique est plus belle que celle des bonnes notes. Elle offre un sens à l’apprentissage, un objectif qui va au-delà de la simple réussite scolaire. Pourtant, on continue à privilégier la quantité sur la qualité, le conformisme sur l’originalité. On s’efforce de maintenir nos élèves dans une bulle, loin des réalités du monde.

Pourquoi cette obstination à privilégier une éducation basée sur la soumission ? La réponse est simple. Un élève doté d’un esprit critique n’est pas facile à gérer. Il pose des questions, il remet en cause, il dérange. Et dans un système qui privilégie l’efficacité à l’intelligence, il n’y a pas de place pour le questionnement. Une triste réalité, qui nous condamne à former des individus qui, loin d’être des citoyens éclairés, sont simplement des pions dans un jeu dont ils ne comprennent pas les règles.

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