Imaginé comme une révolution pour le pays aux mille et un dômes, ce projet de monnaie numérique de banque centrale (MNBC) promettait monts et merveilles, une alternative aux espèces physiques, des paiements rapides, efficaces et sécurisés grâce à la blockchain. Hélas, tout ne se passe pas comme prévu…
Le rouble numérique devait faire ses premiers pas sur la scène internationale le 1er avril, mais il semblerait que Dame législation ait d’autres projets en tête. Ce lancement tant attendu est retardé, faute de soutien de la Douma d’État. Quelle tristesse pour notre cher rouble numérique, qui avait déjà revêtu sa plus belle robe pour l’occasion !
Pourtant, les banques russes ne désarment pas. Elles sont quinze à avoir répondu à l’appel du rouble numérique, avec pourtant deux déserteurs (on ne les juge pas, promis !). Elles affirment haut et fort leur volonté de poursuivre le projet, malgré les obstacles. Et pour cause, les intérêts sont grands : contrats intelligents, transactions transparentes, réduction de la charge opérationnelle… Tout un programme !
Mais soyons honnêtes, cette MNBC n’est pas un simple caprice. La Russie, isolée par les sanctions internationales suite à ses aventures militaires en Ukraine, cherche par tous les moyens à contourner ces entraves financières. Alors, rouble numérique, stablecoin indexé sur l’or en partenariat avec l’Iran, et pourquoi pas une danse autour du feu ? La Russie ne reculera devant rien pour se frayer un chemin dans le monde des cryptomonnaies.
En attendant, notre rouble numérique trépigne d’impatience, prêt à bondir sur la scène dès que la législation daignera lui ouvrir la porte. Qui sait, peut-être qu’un jour, il pourra briller de mille feux sur la piste de danse des monnaies numériques ?