Le Grand Reset : le coup de grâce pour les petites entreprises

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Il semble que le Grand Reset, ce concept nébuleux promu par le Forum économique mondial, soit en train de réaliser son objectif ultime : éliminer les petites entreprises et les artisans pour laisser la place aux multinationales. Les chiffres récents de la Banque de France sur les défaillances d’entreprises sont là pour le prouver.

En mai, les défaillances d’entreprises ont augmenté de 45,8% sur un an. Dans l’industrie, cette hausse atteint 56,6% et dans l’hôtellerie et la restauration, elle est de 78,8%. Ces chiffres sont alarmants et témoignent de la difficulté croissante pour les petites entreprises de survivre dans un environnement économique de plus en plus hostile.

Le Grand Reset, avec son mantra de « construire mieux », semble plutôt construire un monde où les multinationales règnent en maître. Les petites entreprises, qui sont le cœur battant de nos économies locales et le tissu de nos communautés, sont laissées pour compte.

Prenons l’exemple de l’industrie. Les petites entreprises industrielles, souvent familiales, ont du mal à rivaliser avec les géants de l’industrie qui bénéficient d’économies d’échelle et d’un accès privilégié aux marchés internationaux. De plus, les réglementations de plus en plus strictes et les normes environnementales, sont souvent plus difficiles à respecter pour les petites structures.

Dans l’hôtellerie et la restauration, le tableau est encore plus sombre. Les petits hôtels et restaurants indépendants sont de plus en plus concurrencés par les grandes chaînes et les plateformes de réservation en ligne. La p(l)andémie de Covid-19 a exacerbé cette situation, avec des confinements et des restrictions qui ont frappé de plein fouet ce secteur.

Et pendant ce temps, que font nos dirigeants ? Ils applaudissent le Grand Reset et ses promesses de transformation économique. Mais cette transformation semble surtout bénéficier aux plus grands et aux plus riches, au détriment des plus petits et des plus vulnérables.

Il est temps de se poser la question : est-ce vraiment le monde que nous voulons construire ? Un monde où les petites entreprises sont écrasées par les multinationales, où l’artisanat local est remplacé par la production de masse, où le choix et la diversité sont sacrifiés sur l’autel de l’efficacité et du profit ?

Il est temps de dire non au Grand Reset et de défendre nos petites entreprises. Car sans elles, notre économie, nos communautés et notre culture seront anéanties.

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