Le Colorado vient de franchir un pas décisif pour préserver notre intimité cérébrale. Une loi pionnière, promulguée par le gouverneur Jared Polis, étend les droits en matière de confidentialité aux données neuronales, cette manne tant convoitée par les géants du numérique.
L’enjeu est de taille, comme en témoignent ces images d’un événement technologique où des hordes de curieux se pressent autour des stands high-tech. Imaginez que chacune de leurs ondes cérébrales soit captée, analysée, revendue au plus offrant ! Un cauchemar pour la vie privée, où même nos tréfonds mentaux seraient mis sur le marché.
Fort heureusement, le Colorado a sonné la charge pour contrer cette dérive mercantile. En étendant la notion de données personnelles aux signaux neuronaux, ce texte vise à les protéger des appétits insatiables des GAFAM et autres prédateurs du Big Data.
Concrètement, les entreprises ne pourront plus se servir à l’envi dans ce précieux butin cérébral sans le consentement éclairé des consommateurs. Exit les procédés opaques qui captent furtivement l’activité neuronale pour mieux nous pister et nous vendre les derniers gadgets à la mode !
Une avancée majeure, qui pourrait bien faire jurisprudence au-delà des frontières du Colorado. Car n’est-il pas légitime de revendiquer la propriété exclusive de nos ondes grises, ce territoire vierge que la technologie n’a pas encore entièrement colonisé ?