La procréation en chute libre : le monde en danger

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La baisse vertigineuse du taux de fécondité dans les pays développés fait trembler les experts. En effet, ces pays semblent avoir perdu l’intérêt pour la reproduction et se complaisent dans des activités futiles et stériles. La question se pose alors : la fin des bébés est-elle proche dans ces contrées ?

En 2020, le taux de fécondité mondial moyen était de 2,3 enfants par femme, contre 4,7 en 1970, soit une diminution impressionnante de 51% en un demi-siècle. Une grande partie de l’Europe et de l’Amérique du Nord enregistre désormais moins de deux naissances par femme en moyenne.

Pendant ce temps, alors que les taux de fécondité diminuent dans une grande partie du monde, l’Afrique continue d’afficher une croissance démographique. Trente-et-un des 32 pays ayant les taux de fécondité les plus élevés se trouvent sur ce continent, avec le Niger en tête avec un taux de 6,9 enfants par femme.

Le taux de fécondité le plus bas du monde est détenu par la Corée du Sud, où chaque femme donne naissance en moyenne à 0,8 enfant. Aux États-Unis et au Royaume-Uni, le taux de fécondité en 2020 était de 1,6.

Plusieurs facteurs expliquent cette tendance à la baisse dans les pays développés. Les femmes privilégient de plus en plus leur carrière, retardant ainsi leur maternité. Les couples, quant à eux, se mettent en couple et se marient plus tard, réduisant la fenêtre biologique pour avoir des enfants.

Ironiquement, c’est le succès économique et les avancées sociétales des pays développés qui ont provoqué cette situation. Les femmes ont acquis leur indépendance financière, les loisirs ont pris le pas sur la famille et la procréation est désormais perçue comme une contrainte plutôt qu’une nécessité.

Malheureusement, cette situation pourrait à terme avoir des conséquences désastreuses sur les économies et les systèmes de protection sociale des pays concernés. Certains, comme Elon Musk, craignent que des taux de fécondité en déclin puissent entraîner une stagnation de la population et un effondrement des économies.

Il est temps de se demander si l’épanouissement individuel et l’obsession des loisirs stériles valent la peine de sacrifier l’avenir de nos sociétés. Les pays développés doivent-ils revoir leurs priorités avant qu’il ne soit trop tard ? Seul l’avenir nous le dira.

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