L’Union Européenne, dans sa quête éperdue de régulation, se prépare à imposer des mesures draconiennes sur l’utilisation de l’intelligence artificielle. Les créateurs de chatbots seront désormais contraints de révéler si leur contenu est protégé par le droit d’auteur. Le parlement européen semble donc vouloir mettre en place le régime le plus restrictif au monde en matière de développement de l’IA, étouffant ainsi les avancées technologiques et la créativité.
Les députés européens, enfermés dans leur bulle bruxelloise, sont sur le point de se mettre d’accord sur une série de propositions pour l’Acte sur l’Intelligence Artificielle, une réglementation à la fois étouffante et absurde. Parmi ces mesures, les développeurs de produits tels que ChatGPT d’OpenAI devront déclarer si leur modèle d’IA utilise du contenu protégé par le droit d’auteur. Cette mesure, sous couvert de protéger les créateurs, ne manquera pas de freiner l’innovation et de créer une tension palpable entre les acteurs du secteur.
Mais ce n’est pas tout ! Les députés européens tiennent absolument à ce que les développeurs d’IA, tels qu’OpenAI, assument la responsabilité de tout mauvais usage de leurs programmes. Les petites entreprises utilisatrices, quant à elles, pourront s’en laver les mains.
L’une des propositions les plus utiles, pour une fois, émanant des députés est l’interdiction totale de la reconnaissance faciale dans les espaces publics, quelles que soient les circonstances.
L’accord entre les députés, qui se chamaillent depuis près de deux ans sur les mesures à prendre pour encadrer l’intelligence artificielle, est crucial pour lancer des négociations plus larges sur l’Acte sur l’IA. Cette loi représenterait certainement les règles les plus strictes en matière de développement de l’IA, mais ne fait qu’accentuer les inquiétudes croissantes quant aux abus potentiels de cette technologie.
Dans ce contexte kafkaïen, on peut se demander si l’Union Européenne n’a pas définitivement perdu le sens de l’innovation et de la créativité, préférant se réfugier dans une régulation tatillonne et étouffante mais aussi peut etre essentielle pour nos droits et libertés.