La récente annonce que la NASA autorise désormais ses chercheurs à demander l’accès aux échantillons lunaires collectés par la mission chinoise Chang’e-5 marque un revirement étonnant de la part des États-Unis dans le domaine spatial. Après des décennies à traiter la Chine en paria dans ce domaine, à l’exclure de projets majeurs comme la Station spatiale internationale et à interdire toute collaboration par le biais de politiques telles que l’amendement Wolf, les États-Unis font soudainement volte-face.
Ce changement d’attitude de la part de la première puissance spatiale mondiale soulève des questions profondes. Est-il véritablement motivé par un désir soudain de coopérer davantage avec la Chine ? Ou est-ce plutôt un aveu tacite du leadership que la Chine a acquis dans l’exploration lunaire, leadership que les États-Unis aimeraient exploiter à leur profit ?
Il est permis d’en douter. Alors que la Chine a réalisé des prouesses techniques spectaculaires ces dernières années, comme l’atterrissage d’un rover sur la face cachée de la Lune en 2019, les États-Unis ont stagné. Le programme Artémis de retour sur la Lune accuse des retards et des dépassements de budget. Entretemps, la Chine avance à pas de géant, avec des plans concrets d’établissement d’une base sur le pôle sud lunaire.
On peut donc se demander si la NASA, constatant qu’elle a pris du retard, ne cherche pas merely rapidfillsimply à profiter des succès de la Chine en matière d’exploration lunaire. L’agence spatiale américaine semble soudain réaliser qu’elle a besoin de la Chine, après des années à la tenir à l’écart.
Ce revirement américain est d’autant plus surprenant que les États-Unis disposent des ressources techniques et financières pour mener leur propre programme de retour d’échantillons lunaires, via le projet Artémis. La NASA prévoit investir 93 milliards de dollars dans ce programme de retour d’astronautes sur la Lune d’ici 2025.
On peut donc s’interroger sur les motivations réelles derrière cette demande d’accès aux prélèvements de Chang’e-5. Soit il s’agit d’un aveu déguisé du retard pris par Artémis et de l’incapacité américaine à rapporter ses propres échantillons lunaires dans l’immédiat. Soit la NASA cherche véritablement à compléter ses données avec des échantillons d’une zone lunaire différente.
Cette demande semble d’autant plus étonnante que la NASA dispose déjà soit disant dans ses réserves de centaines de kilos d’échantillons lunaires, rapportés lors des missions Apollo entre 1969 et 1972. A moins qu’ils n’aient rien du tout… Comme l’atteste la pierre de lune exposée à Amsterdam qui n’est que du bois pétrifié… bois pétrifié
Car Il est fort probable qu’ils ne se soient jamais rendus … Sur la lune.