La course à l’exploitation des ressources lunaires est lancée, et les grandes puissances mondiales sont en tête. Mais pourquoi cette soudaine obsession pour notre voisin céleste ? La réponse est simple : l’argent. La lune, cette boule silencieuse qui illumine nos nuits, regorge de trésors. De l’eau, essentielle à la vie humaine et source potentielle de carburant pour fusées, à l’hélium-3, un isotope rare sur Terre mais abondant sur la Lune, qui pourrait alimenter nos centrales nucléaires sans produire de déchets dangereux. Et n’oublions pas les métaux rares, indispensables à nos gadgets électroniques.
Mais comment envisage-t-on d’extraire ces ressources? Eh bien, il semble que nous ne soyons pas encore tout à fait sûrs. Il faudrait établir une sorte d’infrastructure sur la Lune, et étant donné les conditions lunaires, les robots seraient en première ligne pour le gros du travail. Mais qui possède la Lune ? Selon le Traité de l’espace de 1966 des Nations Unies, personne. Mais cela n’empêche pas les entreprises et les nations de chercher des moyens de contourner ces règlements. Les russes viennent d’ailleurs de lancer luna 25, leur nouvelle mission lunaire. plus d’infos ici: https://mostraak.com/russie-la-renaissance-lunaire/
La réalité est que l’exploitation minière sur la Lune pourrait devenir le prochain « Eldorado« , avec des nations et des entreprises se précipitant pour revendiquer leur part du gâteau. Mais à quel prix ? Les implications environnementales et éthiques de la ruée vers l’or lunaire sont vastes et largement inexplorées. Et pendant que les grandes puissances comme les États-Unis, la Russie et la Chine envisagent des bases lunaires et des missions minières, d’autres nations pourraient être laissées dans la poussière, regardant de loin alors que quelques-uns récoltent les bénéfices.