La fragilité des relations franco-marocaines ne pouvait être mieux illustrée que par les récents événements qui ont secoué le monde diplomatique. Les tensions, déjà palpables, ne cessent de s’amplifier, dévoilant un triste spectacle d’incompréhension mutuelle et de méfiance.
La consigne des officiels marocains est sans équivoque : ne plus recevoir l’ambassadeur français, Christophe Lecourtier. Les portes se ferment les unes après les autres, laissant entrevoir un avenir sombre pour la coopération entre ces deux pays. La diplomatie, censée être le ciment des relations internationales, semble désormais impuissante à panser les plaies.
Le royaume chérifien, de son côté, ne montre aucune volonté d’apaisement. Aucun envoyé diplomatique ne foulera le sol français avant plusieurs mois, laissant le temps à la rancœur de s’installer durablement. Les deux nations, jadis alliées, se regardent désormais en chiens de faïence, prêtes à s’opposer à la moindre occasion.
Il est difficile d’imaginer un dénouement heureux à cette débâcle diplomatique. Les liens se distendent et les espoirs de réconciliation s’étiolent, laissant place à un pessimisme ambiant. Dans ce climat délétère, la confiance, pierre angulaire de toute relation, est mise à mal, peut-être de manière irréversible.