Ô surprise, ô stupeur ! Voilà que les alarmistes du climat en sont pour leurs frais. Eux qui nous annonçaient avec force trémolos dans la voix la disparition imminente de nombreuses îles à cause de la montée du niveau des mers provoquée par le réchauffement climatique d’origine humaine, les voilà bien penauds.
Une récente étude menée par des scientifiques chinois a révélé que sur les 30 dernières années, la superficie de 13 000 îles à travers le monde a en réalité augmenté de 157 km2, soit l’équivalent de l’île de Wight[1]. Ces îles censées être englouties par les flots déchaînés ont gagné en taille.
Pourtant, les Cassandre de la catastrophe climatique ne lésinaient pas sur les effets de manche pour nous alerter sur le sort funeste qui attendait des nations insulaires comme Tuvalu ou les Maldives. Le très sérieux Guardian nous expliquait même en juin dernier, la larme à l’œil, que la montée des océans allait non seulement submerger des terres mais aussi « tuer des langues entières »[2].
Mais les faits sont têtus et résistent aux envolées lyriques des prophètes de malheur. Tuvalu a vu sa masse terrestre augmenter de 2,9%[3]. Quant aux Maldives, théâtre en 2009 d’une réunion sous-marine grandiloquente du gouvernement local pour alerter sur la montée des eaux, elles font partie des zones ayant connu récemment un gain de terres émergées[1].
Alors bien sûr, les alarmistes argueront que la montée du niveau des mers est bien réelle. Certes, mais comme le soulignent les scientifiques chinois, elle n’est pas le facteur prédominant de l’évolution du trait de côte[1]. De nombreux phénomènes naturels comme les marées, les vents ou le transport de sédiments façonnent constamment les rivages. Sans compter l’impact des activités humaines comme la poldérisation ou l’extraction de corail qui peuvent avoir des conséquences importantes.
Alors de grâce, cessons cette sinistre mascarade consistant à utiliser quelques îles comme des épouvantails climatiques pour mieux culpabiliser les honnêtes citoyens des pays développés et leur soutirer des « réparations » au nom d’une prétendue « justice climatique ». La réalité est plus complexe et nuancée que les discours simplistes assenés par les apôtres de la catastrophe. Et si certaines îles sont effectivement menacées, c’est bien plus par la bêtise et la cupidité humaines que par un hypothétique emballement du climat.
Comme souvent avec l’écologisme radical, on assiste à une vaste manipulation visant à nous faire paniquer pour mieux nous imposer une idéologie liberticide et décroissante. Mais les faits finissent toujours par rattraper les marchands de peur. Gageons que cela ne les empêchera pas de continuer à agiter leurs chiffons rouges… Pardon, leurs drapeaux verts.
[1] https://www.rd.com/list/islands-will-disappear-80-years/
[2] https://247wallst.com/special-report/2023/06/20/20-islands-that-will-disappear-in-your-lifetime-6/
[3] https://www.theguardian.com/environment/2016/may/10/five-pacific-islands-lost-rising-seas-climate-change
[4] https://www.livescience.com/planet-earth/climate-change/which-islands-will-become-uninhabitable-due-to-climate-change-first
[5] https://www.gviusa.com/blog/disappearing-land-5-pacific-islands/[6]https://www.zerohedge.com/geopolitical/islands-climate-alarmists-said-would-soon-disappear-due-rising-sea-found-have-grown