Il semblerait que la maire de Paris, Anne Hidalgo, ait trouvé une nouvelle façon de dépenser l’argent des contribuables. Dans une récente interview, elle a révélé son projet de réaménagement de la place du Châtelet et de renommer le Théâtre de la Ville en Théâtre Sarah-Bernhardt. Un projet qui a coûté la modique somme de 48 millions d’euros. 48 millions d’euros pour changer le nom d’un théâtre et réaménager une place.
Hidalgo, dans son élan de générosité avec l’argent des autres, a décidé de transformer la place du Châtelet en un espace piétonnier. Selon elle, le rond-point actuel sera supprimé et la circulation sera limitée à une seule voie pour les bus, les taxis, les véhicules prioritaires et les vélos. Elle a également prévu de « calmer » la place du Châtelet, ce qui, dans son jargon, signifie probablement de la rendre moins accessible aux voitures.
Mais ce n’est pas tout. Hidalgo a également prévu de « débarrasser » la place du Châtelet en installant des « plateaux amovibles et des gradins », ainsi qu’un nouveau pavage « sobre et respectueux du patrimoine ». On peut se demander si ces aménagements sont vraiment nécessaires ou si c’est juste une autre façon pour Hidalgo de justifier ses dépenses extravagantes.
Et ce n’est pas tout. Hidalgo a également prévu de « verdir » l’avenue Victoria et de planter des arbres sur la place de la tour Saint-Jacques.
Le coût total de ces divers aménagements est estimé à 2 millions d’euros. C’est une somme considérable pour des projets qui semblent plus esthétiques que pratiques. Selon Hidalgo, « nous aurons un premier aperçu lors de l’inauguration, en septembre prochain, du Théâtre Sarah-Bernhardt et ce sera magnifique ». Espérons que les contribuables parisiens seront du même avis.
Hidalgo semble déterminée à transformer Paris en une ville plus verte et plus piétonnière, peu importe le coût. Mais à quel prix pour les contribuables parisiens ?