Ça y est, les tambours de la peur résonnent à nouveau. Cette fois-ci, c’est la grippe aviaire qui est sur toutes les lèvres. Les autorités sanitaires s’agitent, les médias mainstream relaient complaisamment le message alarmiste. Il faut dire qu’avec la fin de la pandémie de Covid-19, l’industrie pharmaceutique a besoin d’un nouveau cheval de bataille.
Et quoi de mieux qu’un bon vieux virus mutant pour semer la panique et remplir les coffres ? Mais attention, la grippe aviaire n’est pas qu’une simple maladie touchant les volatiles. Non, les apprentis sorciers de la recherche “gain-de-fonction” s’amusent à bricoler le virus H5N1 pour qu’il puisse aussi infecter d’autres animaux d’élevage. Tout ça bien sûr dans un but purement scientifique et altruiste, n’en doutons pas une seconde. Qu’importe si ces manipulations risquent de créer un monstre viral incontrôlable, le jeu en vaut la chandelle pour faire avancer la Science.
Et comme par hasard, pendant que les virologues jouent avec le feu dans leurs labos P4, les préparatifs pour une vaccination de masse de la population s’accélèrent en coulisses. L’Agence Européenne des Médicaments vient d’approuver en catimini deux vaccins contre la grippe aviaire H5N1 : le Celldemic pour les bébés dès 6 mois si une pandémie se profile, et l’Incellipan si la pandémie est déclarée. Pratique.
Aux États-Unis, le gouvernement se dit prêt à vacciner 20% de la population (soit 68 millions de personnes) en un temps record si jamais le virus H5N1 qui infecte actuellement les bovins venait à se transmettre à l’Homme. Les soignants, forces de l’ordre, femmes enceintes et enfants à risque seraient les premiers servis.
Mais ne nous affolons pas, les essais cliniques sont en cours et les géants de la pharmacie comme GSK, Sanofi ou Seqirus sont sur le pont, prêts à inonder le marché de leurs précieux sérums. Peu importe si ces vaccins utilisent des adjuvants à base de squalène, soupçonnés de déclencher des maladies auto-immunes. Ou si les nanoparticules lipidiques qui enrobent l’ARN messager sont connues pour leur effet pro-inflammatoire et allergisant (au minimum…). L’important c’est de vacciner vite et en masse, les dommages collatéraux on verra plus tard. Certains esprits chagrins oseront peut-être faire remarquer que cette hystérie autour de la grippe aviaire ressemble furieusement à un remake du film “Pandémie”. Même recette éprouvée : un nouveau virus menaçant, des recherches controversées, une campagne de peur savamment orchestrée, et au final des vaccins produits à la hâte et imposés à la population sans recul suffisant. Tout ça bien sûr au nom du sacro-saint “principe de précaution”. Mais ne soyons pas mauvaise langue. Faisons confiance à nos bienveillantes autorités sanitaires et à nos dévoués labos pharmaceutiques.
Si vous croisez un poulet ou une vache, mettez votre masque, respectez les gestes barrières et courez vous faire vacciner. C’est peut-être ça, la nouvelle normalité post-Covid dont on nous rebat les oreilles. Une humanité réduite à une masse apeurée et docile, prête à relever sa manche au moindre signal d’alarme, sans se poser de questions.
Ou pas.