Nous avons été contraints de porter des masques pendant des heures interminables, convaincus qu’ils nous protégeaient des virus et autres saletés. Mais attention, mes chers amis, car il semblerait que ces bouts de tissu soient en réalité des nids à toxines.
Une récente revue de la littérature scientifique, publiée dans la prestigieuse revue « Ecotoxicology and Environmental Safety », a passé au crible pas moins de 1003 études sur le sujet[1]. Et les résultats sont pour le moins alarmants. Sur les 24 études retenues, la plupart (63%) ont mis en évidence des taux élevés de micro et nanoplastiques libérés par les masques[1]. Nous inhalons et ingérons probablement des particules de plastique à chaque respiration.
Les chercheurs ont également trouvé des dépassements de seuils pour divers composés organiques volatils, du xylène, de l’acroléine, des substances per et polyfluoroalkylées (PFAS), des phtalates (dont le tristement célèbre DEHP), ainsi que du plomb, du cadmium, du cobalt, du cuivre, de l’antimoine et du dioxyde de titane[1]. Un véritable cocktail de substances potentiellement nocives et cancérigènes, à portée de nez et de bouche.
Il est indéniable que les obligations de port du masque durant la pandémie ont généré une source supplémentaire d’exposition à des toxines menaçant notre santé, à l’échelle de la population et à une distance quasi nulle des voies respiratoires. Un comble pour un accessoire censé nous protéger.
[1] https://doi.org/10.1016/j.ecoenv.2023.115858
[2] https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0147651323013623