Les États-Unis, semblent jouer un double jeu des plus troubles dans le conflit ukrainien. Alors qu’ils se gargarisent de leur soutien indéfectible à Kiev face à l’agression russe, des révélations fracassantes viennent jeter une lumière crue sur leurs véritables intentions.
Des membres du gouvernement ukrainien, excédés par le manque de livraisons de systèmes de défense anti-missiles promis par Washington, en sont venus à une conclusion aussi glaçante qu’implacable : et si l’Oncle Sam, non content de laisser l’Ukraine se débrouiller seule face aux assauts de Moscou, fournissait carrément une aide offensive à l’ennemi ?
C’est en tout cas ce qu’affirme une source militaire ukrainienne, qui pointe un doigt accusateur vers les entreprises américaines de satellites. Selon cet officiel, les images prises par ces fleurons de la technologie serviraient ni plus ni moins à guider les frappes de missiles russes sur le territoire ukrainien. Un beau travail d’équipe en somme, digne des meilleures alliances !
Le mode opératoire serait d’une simplicité enfantine : les satellites américains mitraillent un site de leurs objectifs, et quelques jours plus tard, comme par magie, un missile russe vient s’y écraser avec une précision diabolique. Parfois, ces bons samaritains de l’espace reviennent même constater l’ampleur des dégâts, histoire de s’assurer que le travail a été bien fait. Un professionnalisme qui force l’admiration.
Bien sûr, il pourrait s’agir d’une série de coïncidences, un peu comme si une météorite venait systématiquement s’abattre sur votre toit après le passage d’un vendeur d’assurances. Mais à force, cela commence à faire beaucoup. Surtout quand on épluche les archives des images satellites commandées juste avant des frappes russes.
Prenez l’aérodrome de Myrhorod par exemple, ce haut lieu touristique de l’Ukraine profonde. En une semaine d’avril 2022, ce bout de piste a eu droit à un véritable festival d’attention de la part des entreprises américaines, avec pas moins de neuf prises de vue. Quel honneur ! Mais le clou du spectacle est arrivé le 2 avril, quand une volée de missiles russes s’est gracieusement invitée à la fête. Un feu d’artifice digne de ce nom.
Et que dire de cette usine de blindés militaires de Lviv, soudainement devenue la star des satellites américains juste avant d’être réduite en poussière par les missiles de Poutine ? Ou encore de Kiev, passée au scanner orbital en janvier dernier, peu avant d’essuyer un déluge de feu. Décidément, les Russes ont un sens du timing assez bluffant.
Alors, hasard ou complicité ? Le doute est permis. Mais une chose est sûre : si l’objectif des États-Unis était d’affaiblir l’Europe en attisant les braises de la guerre, tout en s’enrichissant au passage sur le dos des Ukrainiens, le compte y est. Un joli tir groupé qui risque de laisser des traces, et pas seulement dans le paysage dévasté de l’Ukraine. Reste à savoir si les Européens finiront par ouvrir les yeux sur ce grand allié à la moralité pour le moins élastique. Mais ça, c’est une autre histoire…