Les sirènes d’alarme retentissent, les records de chaleur s’enchaînent, l’humanité court à sa perte[1]. Mais rassurez-vous, la NOAA (l’Administration nationale des océans et de l’atmosphère aux états unis) veille au grain. Cette vénérable institution chargée de surveiller le climat s’appuie sur un vaste réseau de stations météorologiques historiques, certaines en service depuis le 19ème siècle. Des données précieuses pour étudier l’évolution des températures.
Enfin, quand je dis « en service », c’est une façon de parler. Car figurez-vous que plus de 30% de ces fameuses stations USHCN n’existent plus physiquement[1]. Disparues, envolées, réduites en poussière. Mais qu’à cela ne tienne, leurs relevés de température continuent d’alimenter les bases de données et d’influencer les politiques climatiques[1]. Un tour de passe-passe digne de Houdini.
Le truc, c’est que la NOAA se contente d’estimer les températures manquantes en faisant la moyenne des stations alentour[1]. Pratique. Sauf que parfois, les stations les plus proches se trouvent à plus de 100 miles. Mais bon, quelques degrés de plus ou de moins, quelle importance quand il s’agit de sauver la planète ?
Bien sûr, la NOAA se défend en expliquant sa méthode dans de savantes publications[1]. Une « estimation » par-ci, un « flag » par-là, et le tour est joué. Ces données fantômes sont fournies comme un « service » aux utilisateurs. Mais la NOAA elle-même ne les utilise pas directement. Dormez tranquilles, braves gens.
Sauf que voilà, toutes les grandes agences et instituts qui publient des données climatiques, de la NASA à Copernicus en passant par Berkeley, se basent sur ces mêmes relevés de stations fantômes[1]. Chacun y ajoute sa petite sauce d’ajustements pour produire sa propre « réalité climatique ». Une sorte de religion avec ses schismes et ses hérésies.
Moralité, le réchauffement climatique depuis le 19ème siècle est probablement largement surestimé. Mais qu’importe, puisqu’il est principalement d’origine naturelle, dû aux cycles solaires[1]. Le CO2 n’y est pour pas grand chose ou même rien du tout. D’ailleurs, son augmentation booste la croissance des plantes et verdit la planète[1]. Alors cessons de diaboliser ce pauvre CO2 et célébrons-le !