Une nouvelle forme inquiétante de démence, appelée “démence digitale“, émerge chez les jeunes adultes, bien avant l’âge habituel de survenue des démences. Causée par une utilisation excessive des technologies numériques, elle résulte d’une surstimulation d’une région du cerveau (le lobe occipital) et d’une sous-utilisation d’une autre (le lobe frontal). Ce grave problème de santé publique est exacerbé par le temps passé par les jeunes sur leurs appareils connectés, atteignant 4,7 heures par jour en moyenne pour les 8-12 ans aux États-Unis.
Outre l’altération de la mémoire à court et long terme, la démence digitale accroît le risque de développer la maladie d’Alzheimer. D’ici 2050, on estime que le nombre d’Américains de plus de 40 ans atteints de démence doublera. Mais déjà, on observe un déclin inquiétant du QI en Occident, notamment aux États-Unis. Combiné à l’augmentation de l’usage des technologies, ce déclin marquerait une inversion de l’effet Flynn qui constatait historiquement une hausse des QI entre générations.
Cette tendance pose la question cruciale de l’impact à long terme de notre dépendance grandissante aux technologies numériques. Pour lutter contre ce fléau, plusieurs pistes sont envisageables. Des campagnes de sensibilisation sur les dangers de la surutilisation des écrans, en particulier pour les plus jeunes, sont nécessaires. Il faudrait aussi renforcer les politiques publiques visant à réduire les effets sanitaires d’une exposition prolongée aux écrans.
Soutenir la recherche sur les liens entre technologies, démence digitale et baisse du QI permettrait d’approfondir les connaissances dans ce domaine. La démence digitale et le déclin du QI constituent une épidémie silencieuse aux implications profondes.
https://www.zerohedge.com/political/new-type-dementia-plagues-america