Dans un tourbillon de scandales et d’allégations, l’ancienne première dame des Îles Vierges américaines, Cecile de Jongh, se retrouve sous les projecteurs. Selon des documents judiciaires, elle aurait été une employée bien rémunérée du pédophile déjà condamné, Jeffrey Epstein, et aurait même aidé ce dernier à obtenir des visas pour ses victimes présumées.
Ces allégations choquantes ont été formulées par JPMorgan Chase en réponse à une poursuite intentée par le procureur général des îles contre la banque pour son soutien financier de longue date à Epstein, maintenant décédé. De Jongh aurait géré les opérations commerciales d’Epstein pendant plusieurs années, y compris lorsque son mari, John de Jongh, était le gouverneur du territoire. En 2007, l’année où son mari a pris ses fonctions, de Jongh a reçu 200 000 dollars de salaire et de bonus de la part d’Epstein, qui a également payé pour l’éducation des enfants du couple.
De Jongh aurait conseillé Epstein sur la manière d’acheter le contrôle de la classe politique des îles et de payer les politiciens pour assurer leur “loyauté et accès”. Elle aurait aidé Epstein à transporter et à exploiter librement de jeunes femmes avec “impunité” sur ses îles privées.
Malgré le fait que son patron était un délinquant sexuel enregistré de haut profil, des échanges de courriels ont montré que la première dame a aidé à organiser des visas pour de jeunes femmes, ainsi que des cours d’anglais pour justifier leurs visites. Elle a trouvé de faux emplois pour d’autres femmes pour obtenir des visas. De Jongh a également essayé d’aider Epstein à changer les lois qui menaçaient d’entraver ses propres déplacements lorsque l’île a mis à jour les lois de surveillance des délinquants sexuels en 2011.
Ces révélations ont provoqué un tollé général, mettant en lumière les liens sombres entre le pouvoir, l’argent et le crime. Il est clair que cette affaire est loin d’être terminée et que de nombreux autres secrets pourraient encore être révélés.