L’annonce est tombée comme un couperet : fusion de la carte vitale et de la carte d’identité. À grand renfort de rhétorique sur l’économie et la lutte contre la fraude, le ministre délégué chargé des Comptes publics, Gabriel Attal, dévoile un plan grandiloquent pour doubler les redressements d’ici à 2027. Quel bel exploit en perspective !
Mais permettez-moi de vous rappeler, que l’enjeu est plus grand que de simples chiffres financiers. Une carte d’identité couplée à votre carte vitale, c’est une porte ouverte à une surveillance accrue de votre vie. Ajoutez à cela la future monnaie CBDC en euros, et vous obtenez le parfait cocktail de contrôle et de surveillance.
Et si vous pensiez que la situation ne pouvait pas être plus sinistre, le ministre a annoncé vouloir “renforcer” les conditions de résidence en France pour bénéficier d’allocations sociales. Vous imaginez ? Neuf mois dans l’année pour les allocations familiales ou le minimum vieillesse. Le gouvernement vous met à l’horloge.
Quelle brillante idée de cibler les retraités vivant hors des frontières européennes pour combattre la fraude. Après tout, il est plus simple de s’en prendre à ces gens que de lutter contre l’évasion fiscale des grandes entreprises, n’est-ce pas ? La fraude aux prestations sociales, estimée entre 6 et 8 milliards d’euros par an par la Cour des comptes, reste une cible facile.
Si la centralisation des informations en une seule carte avait pour seul objectif la lutte contre la fraude, ce serait presque acceptable. Mais une fois la monnaie CBDC en euros en place, la centralisation pourrait mener à l’établissement d’un système de crédit social. Vous savez, ce système controversé qui récompense ou punit les citoyens en fonction de leur comportement social et économique ? Un tel système pourrait bien être le prochain cauchemar pour les libertés individuelles.
Pendant ce temps, le gouvernement crée mille postes supplémentaires et investit un milliard d’euros dans les systèmes d’information. Tant d’efforts et de ressources, pour quoi ? Pour vous surveiller davantage, bien sûr.
Le dernier ingrédient de ce cocktail nauséabond est en place. Le flou artistique autour de la CBDC, la fusion de la carte vitale et de la carte d’identité, la traque des retraités à l’étranger, tout cela nous amène doucement mais sûrement vers une dictature technosanitaire.
Un contrôle absolu de nos vies, de notre santé, de nos finances, sous le prétexte rassurant de la lutte contre la fraude. La réalité est plus sinistre : chaque pas que nous faisons, chaque euro que nous dépensons, chaque soin que nous recevons, tout sera scruté, analysé, jugé. Et qui sait quels seront les critères de ce jugement ? La liberté, cette valeur fondamentale que nous chérissons tant, s’érode petit à petit, remplacée par une surveillance constante et oppressante. Prenez garde, car la dictature technosanitaire est à notre porte.