La police écossaise croule sous le poids de près de 4 000 plaintes, seulement 24 heures après l’entrée en vigueur d’une nouvelle loi absurde sur les crimes de haine. Cette législation, dénoncée par ses détracteurs comme une arme entre les mains des activistes, semble malheureusement leur donner raison.
En vertu de ce texte, quiconque sera jugé verbalement “abusif”, en personne ou en ligne, envers une personne transgenre, y compris en l'”insultant”, pourra écoper d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à sept ans. Les activistes transgenres s’en donnent déjà à cœur joie, dressant des listes de personnes dont ils attendent impatiemment les commentaires “déplacés”, y compris la célèbre auteure de Harry Potter, J.K. Rowling elle-même.
Bien que la police ait annoncé hier que Rowling ne ferait pas l’objet d’une enquête, le simple fait qu’elle ait été signalée pourrait créer un dossier d'”incident haineux” à son encontre, qui restera à perpétuité. Charmant …
Selon Calum Steele, ancien secrétaire général de la Fédération de la police écossaise, environ 3 800 cas auraient été déposés au cours des 24 dernières heures. Un chiffre qui a probablement doublé depuis, alors que les bien-pensants dérangés s’empressent de signaler tout ce qu’ils jugent offensant via un formulaire en ligne et un numéro d’urgence.
Comme l’avaient prédit les critiques de la loi, les autorités sont maintenant submergées de plaintes vexatoires, détournant des ressources qui auraient pu être consacrées à la lutte contre la criminalité réelle. La police écossaise a d’ailleurs admis que cette nouvelle loi pourrait créer une “demande supplémentaire” et avoir des “implications en termes de ressources” pour les forces de l’ordre.
Pendant ce temps, un programme distinct, qui doit être mis en œuvre dans tout le pays, prévoit d’arrêter d’enquêter sur des crimes comme le vol et les dommages criminels. Une mesure qui, de l’aveu même des autorités, aidera les criminels. Mais apparemment, traquer les propos prétendument haineux est une priorité bien plus urgente.
Face à cette situation ubuesque, J.K. Rowling a déclaré qu’elle défendrait toute femme ciblée pour avoir simplement appelé un homme un homme. “S’ils s’en prennent à une femme pour cela, je répéterai les propos de cette femme et ils pourront nous inculper toutes les deux en même temps”, a-t-elle affirmé avec courage.
Pendant ce temps, le Premier ministre écossais Humza Yousaf, qui semble avoir un problème avec le fait qu’il y ait beaucoup de Blancs en Écosse, a ridiculement affirmé que cette loi était nécessaire parce que des graffitis offensants avaient été découverts près de chez lui. Un argument imparable, assurément.
Bienvenue dans l’Écosse de 2024, où la liberté d’expression est sacrifiée sur l’autel de la bien-pensance et où les forces de l’ordre sont réduites à jouer les chiens de garde de l’idéologie woke. Une farce grotesque qui ne fait rire personne, sauf peut-être les criminels qui peuvent désormais agir en toute impunité pendant que la police traque les méchants tweets.
… Bientôt chez nous … ? Avec la loi SREN, c’est fort possible.