Aux États-Unis, l’épidémie d’overdoses liées aux opioïdes a poussé des chercheurs à développer un vaccin expérimental contre les overdoses de fentanyl et d’héroïne. Financé par les National Institutes of Health, ce vaccin a pour objectif de générer des anticorps capables de neutraliser les effets de ces drogues. Mais on peut se demander si la science ne va pas trop loin en voulant créer des vaccins pour tout et n’importe quoi.
Ce n’est pas la première fois que des chercheurs tentent de créer des vaccins pour des problèmes sociaux complexes. On a déjà vu des vaccins contre la nicotine et la cocaïne. Le vaccin contre les opioïdes, lui, fonctionne en générant des anticorps qui se lient aux molécules d’opioïdes, empêchant ces dernières de passer la barrière hémato-encéphalique et d’atteindre le cerveau. En gros, il bloque les effets euphorisants de la drogue, réduisant ainsi le risque d’overdose.
Mais ne nous y trompons pas, ce n’est pas une solution miracle. Les chercheurs eux-mêmes admettent que ce vaccin doit être utilisé en combinaison avec d’autres traitements pour être vraiment efficace. Et il ne résout pas le problème de la dépendance, qui est bien plus complexe.
Le vaccin pose aussi des questions éthiques. Vacciner quelqu’un contre une dépendance, c’est un peu comme contrôler son libre arbitre, non ? Et puis, est-ce vraiment efficace à long terme ? Qui aura accès à ce vaccin ? Sera-t-il abordable ou réservé à une élite ?
On peut se demander si la science ne cherche pas à tout résoudre avec des vaccins, comme si chaque problème social ou de santé pouvait être réglé avec une petite piqûre.
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