MAJ-06/09/23– La viande produite en laboratoire pourrait être 25 fois plus coûteuse pour l’environnement que le bœuf, selon une étude.
Au milieu d’une mer de naïveté technologique et de fausses promesses, la compagnie Steakholder Foods est apparue, prétendant naviguer dans les eaux troubles de l’industrie de la viande cultivée.
Selon leur dernier plan d’affaires, la compagnie prévoit d’offrir ses imprimantes 3D biosophistiquées et ses encres biologiques à des producteurs de viandes cultivées, dans une tentative de jouer au Dieu technologique. Le produit phare de la compagnie, l’imprimante RTC, crée un produit de viande hybride, comme si le Frankenstein de la viande était ce dont nous avions besoin.
Mais, attendez, il y a plus. Steakholder Foods a le projet de lancer une imprimante pour produit incubé, destinée à la production de steak issu de l’ingénierie tissulaire. La compagnie ose le qualifier de “Saint Graal” de l’industrie. Apparemment, nous sommes censés rester sans voix devant ce morceau de viande en plastique, grandissant comme un extraterrestre dans une cuve de laboratoire.
Leurs encres bio, qui semblent plus appropriées pour un épisode de science-fiction que pour une assiette de dîner, sont élaborées à partir d’ingrédients à base de plantes et de cellules cultivées. Ils offrent même des options de personnalisation, comme si on personnalisait une robe de soirée et non de la viande.
“En offrant des méthodes de production par impression 3D à nos clients B2B, nous avons l’occasion de devenir un fournisseur essentiel”, a déclaré Arik Kaufman, PDG de Steakholder Foods. En vérité, l’idée d’une imprimante 3D de viande semble plus risquée qu’utile…