Siri : un mouchard dans votre poche ? L’infâme vérité

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Oh la belle pomme croquée, symbole d’Apple, s’avère être plus amère qu’elle n’y paraît. En guise de compote, nous avons un cocktail d’espionnage, un breuvage digne de James Bond.

Selon notre cher Thomas Le Bonniec, ex-analyste de données pour un sous-traitant d’Apple, Siri, la charmante assistante vocale est en réalité une espionne des temps modernes. Mieux que le FBI, Siri nous espionne à tout moment, même pendant nos échanges les plus intimes. Depuis 2020, Thomas dénonce un “système de surveillance massif”, sans que la moindre pommade soit appliquée pour adoucir la situation. Il a écouté, tiens-toi bien, pas moins de 46 000 conversations, sans le consentement des usagers.

Lorsqu’il travaillait pour la pomme, Thomas avait la responsabilité d’écouter 1300 enregistrements par jour. Imaginez un peu l’angoisse, savoir que chaque phrase prononcée à Siri peut être écoutée par un parfait inconnu. Nos vies intimes déballées au grand jour. C’est comme ouvrir les rideaux de sa chambre à coucher sur la place publique.

Et attention, ne croyez pas que Siri est la seule espionne dans l’histoire. Thomas met également en cause Google, Amazon et Microsoft. Ils sont tous dans le même panier. C’est comme une soupe à l’espionnage où tous les assistants vocaux sont des petits pois du même sac.

Si on creuse un peu plus, notre ami Thomas avoue même que ces enregistrements sont probablement conservés. De quoi réchauffer l’ambiance autour d’un bon feu de camp d’espionnage. Sachez donc que ce n’est pas qu’une simple question d’avoir ou non un smartphone Apple. Vos données peuvent aussi être traitées si vous êtes simplement dans les contacts de quelqu’un qui possède un iPhone.

Cela donne à réfléchir, n’est-ce pas ? Pour se protéger, désactiver son assistant vocal est une bonne option. Mais si l’on veut vraiment gratter la pomme jusqu’à son trognon, le problème est bien plus profond. Il est question de la protection des données à l’échelle mondiale, qui reste malheureusement inefficace.

Pour terminer ce conte moderne, Thomas risque la banqueroute à cause de la clause de confidentialité qu’il a signée. Le petit gars qui tente de nous sauver du grand méchant loup est celui qui risque d’être mangé en premier. Puisse ce témoignage ouvrir les yeux à tous ceux qui croient encore que leurs conversations avec Siri restent confidentielles.

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