Attention, mes amis, on ne parle pas ici d’une série Netflix ou d’un thriller hollywoodien. Non. On parle de la réalité, celle qui vous glace le sang et vous fait vous demander où va ce monde.
Tara Lee Rodas, une lanceuse d’alerte au sein du Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis (HHS, pour les intimes), a récemment témoigné devant le Congrès américain. Pour ceux qui l’ignorent, le HHS est l’organe gouvernemental chargé de protéger la santé de tous les Américains et d’offrir des services essentiels, surtout aux personnes les moins aptes à se les procurer. Et croyez-moi, ce qu’elle a à dire n’est pas pour les âmes sensibles.
Le Témoignage qui Dérange
Rodas, qui travaillait sur un site d’accueil d’urgence à Pomona, en Californie, a déballé le sac. Elle pensait aider à placer des enfants migrants dans des foyers aimants. Au lieu de ça, elle découvre un réseau complexe de trafic d’enfants. On parle de recrutement dans leur pays d’origine, de passage clandestin à la frontière américaine, et finalement, de livraison à des “parrains” qui sont parfois des criminels, des trafiquants et même des membres d’organisations criminelles transnationales.
Les Chiffres qui Font Mal
Selon les statistiques de la Customs and Border Protection (CBP), le nombre d’enfants migrants non accompagnés a explosé. On est passé de 33,239 en 2020 à plus de 146,000 en 2021 et 152,000 en 2022. Pour l’exercice fiscal 2023, on compte déjà plus de 70,000 rencontres d’enfants migrants non accompagnés.
L’Administration dans le Collimateur
Des rapports du New York Times ont mis en lumière une augmentation de l’exploitation des enfants, les forçant à travailler pour rembourser les coûts de leur passage clandestin. Rodas elle-même déclare que le gouvernement américain pourrait être considéré comme un intermédiaire dans une opération de trafic d’enfants à grande échelle. Vous imaginez ? Le pays de l’Oncle Sam, complice de modernes marchands d’esclaves.
La Politique, Une Affaire Secondaire
Rodas insiste sur le fait que ce n’est pas une question politique, mais humanitaire. Elle décrit comment les enfants deviennent captifs de leurs “parrains” parce qu’ils ne peuvent pas demander de l’aide, ni en anglais ni en espagnol. Et ce n’est pas une crise nouvelle; ça dure depuis près de 10 ans.
Que Faire ?
Rodas appelle à une plus grande surveillance et transparence de la part du HHS, y compris de la part du Bureau de l’Inspecteur général. Elle demande également la fin des représailles contre les lanceurs d’alerte et un changement de culture axé sur la sécurité plutôt que sur la rapidité. Vu l’argent que rapportent ces trafics, ce n’est pas gagné…