La menace croissante des cartels de la drogue au Mexique a poussé les candidats républicains à la présidentielle américaine de 2024 à envisager une intervention militaire. Est-ce la réponse tant attendue à un problème qui persiste depuis des décennies ?
Ron DeSantis, l’étoile montante du Parti républicain, a exprimé sa volonté d’agir rapidement. En promettant d’envoyer des forces spéciales pour démanteler les laboratoires de drogue dès son premier jour au pouvoir, il montre une détermination sans précédent. C’est une approche proactive qui pourrait déstabiliser les cartels et réduire leur influence sur la région.
Donald Trump, jamais en reste pour les déclarations marquantes, envisage également une stratégie agressive. Selon des sources, il a demandé à ses conseillers de préparer des « plans de bataille » pour s’en prendre aux narcotrafiquants.
La raison de cette approche est claire: le trafic de fentanyl a connu une augmentation alarmante à la frontière, causant 110 000 décès aux États-Unis l’année dernière. Voir ici pour plus de détails: Le drame du fentanyl et des drogues combinées
Les cartels, avec leurs ressources colossales, sont devenus des entités redoutables.
Nikki Haley, une voix respectée au sein du Parti républicain, a suggéré que les États-Unis devraient traiter les trafiquants mexicains comme les membres de l’État islamique. Cette comparaison, bien que forte, souligne la gravité de la menace.
Les méthodes traditionnelles de lutte contre le trafic de drogue semblent avoir atteint leurs limites. La coopération avec le gouvernement mexicain est devenue de plus en plus tendue, comme en témoigne la réduction de la collaboration par le président mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador.
Face à ces défis, les républicains proposent une nouvelle stratégie. En janvier, ils ont suggéré d’accorder des pouvoirs martiaux exceptionnels au président pour agir unilatéralement contre les narcotrafiquants. Cela pourrait permettre une action rapide et efficace.