Oubliez pour un instant les récits héroïques de la science triomphant sur le mal. Laissez-moi plutôt vous dévoiler un autre côté de cette histoire, une facette moins glorifiante, mais non moins intéressante. Une histoire dans laquelle les pesticides jouent un rôle majeur, loin des regards indiscrets.
Ne vous y trompez pas, ce n’est pas le virus de la polio qui est à blâmer. Non, nos sympathiques pesticides, avec leur cortège de plomb et de DDT, sont les véritables coupables. Ces poisons perturbent les membranes cellulaires et rendent notre précieuse moelle épinière vulnérable aux infections paralytiques.
Et quelle cible privilégiée que nos tendres nourrissons ! La proximité intestinale du bas de la moelle épinière chez ces innocents rend nos bambins particulièrement sensibles. Tandis que nos bien-aimés adultes, ayant vu leur moelle épinière grimper plus haut, sont à l’abri.
Et nos vaillants vaccins, qu’ont-ils fait ? La réponse est peu flatteuse. Le vaccin Salk, malgré toute sa pompe et sa publicité, n’a réussi qu’à créer des anticorps inutiles dans le sang. Et le vaccin oral Sabin ? Il est arrivé trop tard.
Si seulement ces vaccins avaient pu nettoyer notre environnement des pesticides toxiques ! Hélas, ils ne s’occupaient que d’un seul virus parmi tant d’autres. Leur inefficacité est totale.
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, nos gais bambins étaient joyeusement aspergés de DDT. Imaginez la scène : le DDT, joyeusement vaporisé sur la nourriture des enfants, leurs vêtements, leurs lits… Et le bilan ? Une explosion de paralysie poliomyélitique…
Et au cœur de cette sombre danse, ces fameux respirateurs artificiels, appelés “poumons d’acier”. Présentés comme les sauveurs dans cette tragédie, ils se sont retrouvés aux avant-postes, symboles sinistres de la lutte contre la poliomyélite. Mais, ces majestueux sauveurs n’étaient pas aussi omniprésents qu’on pourrait le penser. C’était un spectacle savamment orchestré pour rassurer les parents terrifiés. Ces respirateurs, bien que vitaux pour certains cas sévères, n’étaient pas aussi couramment utilisés. Le nombre réel en service ne correspondait en rien aux images d’hôpitaux remplis à ras bord de ces machines.
Mais voilà, la résistance des insectes et l’inquiétude croissante quant à la toxicité du DDT ont conduit à son abandon. La paralysie infantile a commencé à disparaître, tout comme notre bien-aimé plomb arsenical. Étrange coïncidence, n’est-ce pas ?
Et qu’en est-il des milliers de personnes à qui on a dit qu’elles avaient eu la polio ? Eh bien, chers lecteurs, c’était un mensonge. Les médecins ne pouvaient pas savoir ce qui avait causé la paralysie. Cela aurait pu être n’importe quel virus, des pesticides, ou même des bactéries.
La polio est un problème créé par l’homme. Les pesticides ont semé le chaos et la paralysie dans leur sillage, et les vaccins n’ont pas réussi à contenir le problème, bien au contraire.
Pour finir sur une note encore plus joyeuse, le vaccin oral contre la polio lui-même cause parfois la paralysie…
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