Dans le paysage médiatique français, une ombre plane depuis des années sur un personnage tristement célèbre : Patrick Sébastien. Figure incontournable de la télévision, l’animateur s’est retrouvé banni du service public, accusé de toutes les bassesses et les vulgarités, malgré les efforts de ses amis pour le sauver. Aujourd’hui, alors que son nouvel album est sur le point de sortir, il se heurte de nouveau à l’hostilité du monde médiatique, qui ne semble pas prêt à lui pardonner ses frasques passées.
Dans cet univers impitoyable qu’est la télévision, Patrick Sébastien a toujours su se faire remarquer, que ce soit par ses blagues potaches ou par sa capacité à transformer une émission en un véritable cirque. Après 23 ans de loyaux services, le service public l’a pourtant remercié en 2019, sans ménagement. Depuis, il semble voué à errer dans les couloirs des chaînes privées, où il tente tant bien que mal de retrouver sa place au soleil.
Malgré l’opportunité offerte par Cyril Hanouna de présenter une nouvelle émission, les portes du service public restent désespérément fermées pour Patrick Sébastien. Ses amis Laurent Ruquier et Anne-Elisabeth Lemoine ont pourtant essayé de le soutenir, mais en vain. Le service public semble s’être donné pour mission de l’éradiquer de la sphère médiatique.
L’histoire entre Patrick Sébastien et Jacques Chirac illustre bien ce mépris ambiant. Tandis que l’ancien président de la République appréciait les blagues graveleuses de l’animateur, Bernadette Chirac, elle, ne supportait pas cela. Cette anecdote met en lumière la personnalité clivante de Patrick Sébastien, qui a su s’attirer autant d’amis que d’ennemis.
Ainsi, le sort de l’animateur semble scellé : condamné à la relégation, il est désormais persona non grata sur le service public. Ses tentatives pour revenir dans la lumière ne font que renforcer l’image d’un bouffon maudit, dont on se moque volontiers, mais que l’on ne souhaite surtout pas revoir sur nos écrans. Qu’il se contente donc de ses chansons et de ses émissions de seconde zone : après tout, ce n’est pas comme si la télévision française manquait de clowns.