OpenAI, la société florissante derrière le modèle de langage GPT-4, semble avoir trouvé une nouvelle utilité pour sa technologie : la modération de contenu. Cette tâche ingrate que personne ne veut faire. Mais attendez, GPT-4 pourrait-il vraiment remplacer les humains dans cette tâche délicate ?
Selon OpenAI, GPT-4 pourrait servir de base à de nouveaux outils automatisés de modération de contenus sur Internet. L’idée est de permettre une modération plus rapide, cohérente et saine que celle réalisée par une armée de modérateurs humains. En gros, ils veulent remplacer ces pauvres âmes qui passent leurs journées à filtrer les commentaires toxiques et nuisibles par une machine.
Mais comment cela fonctionne-t-il exactement ? Eh bien, GPT-4 peut s’adapter à la modération de contenus à grande échelle. Il peut être utilisé pour élaborer une politique de gestion de contenus selon des critères stricts et personnalisés. C’est comme avoir un robot qui lit les règles et les nuances d’une longue liste de recommandations et qui décide ensuite ce qui est acceptable ou non. Il peut le faire sans la moindre implication de modérateurs humains.
Bien que GPT-4 puisse comprendre et générer du langage naturel, il n’est pas exempt de biais. Les jugements des modèles de langage sont vulnérables aux biais indésirables introduits lors de la formation. Donc, même si OpenAI vante les mérites de sa technologie, il est essentiel de garder des humains dans la boucle pour surveiller, valider et affiner les résultats.
Alors, est-ce la fin des modérateurs humains ? Pas vraiment. Mais c’est peut-être le début d’une nouvelle ère où l’IA et les humains travaillent main dans la main pour nous emmener tranquillement vers une dictature des mots.