L’euro digital, cette nouvelle monnaie qui fait tant parler d’elle, pourrait bien être le prochain cauchemar de nos portefeuilles.
Bruno Colmant, ce professeur qui semble avoir une boule de cristal, nous met en garde contre un futur où notre argent pourrait… fondre. Non, ce n’est pas une blague de mauvais goût.
Silvio Gesell, cet économiste belgo-allemand du début du XXe siècle, avait imaginé une monnaie qui perdrait de sa valeur avec le temps. Une sorte de compte à rebours pour dépenser. Imaginez un instant que vos billets aient une date d’expiration, comme un yaourt dans votre frigo.
Mais attendez, il y a plus. Selon Colmant, nous sommes déjà sur cette voie glissante. Avec une épargne européenne qui ne rapporte rien et une inflation qui la grignote, on dirait que Gesell rit dans sa tombe. Et le pire ? L’euro digital pourrait accélérer cette descente aux enfers financiers.
Les monnaies digitales émises par les banques centrales pourraient bien être le cheval de Troie de cette monnaie fondante. Demain, vous pourriez avoir un compte directement auprès de la BCE. Et cet euro “sûr” pourrait rendre obsolètes les euros de votre banque habituelle. Une renationalisation de la monnaie, dites-vous ? Plus comme une confiscation déguisée.
Mais Colmant ne s’arrête pas là. Il envisage des monnaies digitales qui fondraient à des vitesses différentes selon ce que vous achetez. Un paquet de cigarettes ? Votre argent fond plus vite. Un don à une œuvre caritative ? Peut-être que votre argent restera intact. C’est comme le crédit social chinois, mais pour votre portefeuille.
L’euro digital pourrait bien être le loup déguisé en mouton de la finance moderne. Une monnaie qui fond, des taux d’intérêt négatifs, et une surveillance accrue de nos dépenses. Le futur s’annonce radieux…