Vous cherchez à perdre du poids et vous pensez que la science a enfin la solution miracle ? Détrompez-vous. Les médicaments comme Ozempic, Wegovy et Mounjaro, initialement conçus pour traiter le diabète de type 2, sont de plus en plus détournés de leur usage premier pour servir de coupe-faim. Mais attention, le prix à payer pourrait être votre santé mentale, voire votre vie.
Dawn Heidlebaugh, une femme de 53 ans de l’Ohio, a vécu une expérience terrifiante avec Ozempic. Chaque dimanche, elle s’injectait sa dose hebdomadaire pour contrôler son taux de sucre dans le sang. Et chaque mardi, elle se sentait léthargique, déprimée et parfois même suicidaire.
Ce n’est pas un cas isolé. La FDA (Food and Drug Administration) aux États-Unis a reçu 265 signalements de pensées suicidaires ou de comportements associés à ces médicaments depuis 2010. Trente-six de ces rapports décrivent un décès par suicide ou un suicide suspecté. Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Les agences de santé au Royaume-Uni et au Canada examinent également les risques de suicide associés à ces médicaments.
Alors, pourquoi ces médicaments sont-ils toujours sur le marché ? Novo Nordisk, le fabricant d’Ozempic et de Wegovy, a déclaré qu’il prenait “très au sérieux” tous les rapports sur les effets indésirables de ses médicaments. Eli Lilly, le fabricant de Mounjaro, a également déclaré qu’il travaillait en étroite collaboration avec les régulateurs sur les problèmes de sécurité potentiels. Mais est-ce suffisant ?
Les essais cliniques de ces médicaments n’ont pas montré de risque de suicide, selon la FDA. Mais les médecins sont à l’affût de dangers non documentés auparavant, car des centaines de milliers de nouveaux patients commencent à prendre ces médicaments pour perdre du poids. Et si ces médicaments étaient la nouvelle roulette russe de la minceur ?
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