Imaginez un instant, vous êtes paisiblement chez vous, quand soudain, un visiteur inopportun franchit le seuil de votre demeure. Ce n’est pas un ami, ni un voisin égaré, mais un cambrioleur. Dans un élan de courage, vous décidez de retenir ce malfrat en attendant l’arrivée de la police. Vous espérez une fin de film hollywoodienne, avec le bandit menotté et vous, citoyen modèle, félicité pour votre bravoure. Que nenni, bienvenue dans la comédie kafkaïenne de notre système judiciaire.
C’est l’histoire de Mickaël, un citoyen qui pensait défendre son bien, mais qui se retrouve condamné à deux ans de prison avec sursis. Le cambrioleur, lui, écope d’une peine légère, six mois de sursis pour tentative de cambriolage. On croirait à une parodie, mais non, c’est la réalité.
Quel signal envoie-t-on ici ? Si vous êtes cambrioleur, rassurez-vous, votre victime risque plus que vous si elle ose vous retenir. L’audace de Mickaël lui a coûté cher, très cher. En voulant protéger son foyer, il a été traité comme un criminel, tandis que le véritable criminel a été presque caressé dans le sens du poil.
Cette affaire jette une lumière crue sur notre système judiciaire. Une lumière qui révèle une étrange inversion des valeurs, où le citoyen qui se défend est plus sévèrement puni que le criminel qui transgresse la loi. Quelle époque étonnante …
Il semble que l’absurdité soit devenue la norme. Le cambrioleur sort du tribunal avec un sourire en coin, tandis que Mickaël, le véritable lésé, se retrouve marqué du sceau de la culpabilité. Est-ce là le visage de notre justice ?
Nous pourrions rire de cette histoire si elle n’était pas aussi tragique. Une justice qui protège les criminels au détriment des victimes n’est plus une justice. Aujourd’hui, c’est Mickaël qui est condamné. Et demain, qui sera la prochaine victime de cette farce judiciaire ?