Mexique : les chemtrails officiels, un jeu dangereux avec les nuages

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Au Mexique,L’homme a décidé de défier les cieux, de prendre les rênes des nuages et de les soumettre à sa volonté. Ainsi, la Fuerza Aérea Mexicana, en alliance avec des entités privées, s’est lancée dans une danse folle avec les cieux, “bombardant” les nuages avec de l’iodure d’argent en acétone pour “stimuler la pluie”.

la Fuerza Aérea Mexicana

Imaginez un ballet aérien où des avions, tels des danseurs célestes, s’élancent dans le ciel, dispersant leur précieuse cargaison dans les nuages. Leur mission : faire pleuvoir sur des terres assoiffées, apaiser le stress hydrique qui menace les terres agricoles. Une noble cause, diriez-vous. Mais comme toutes les grandes œuvres, cette danse avec les cieux est parsemée de risques et d’incertitudes.

Car si l’Homme peut tenter de diriger la danse, la nature a ses propres rythmes, ses propres lois. Et elle ne se laisse pas facilement dompter. Ainsi, malgré les affirmations du gouvernement mexicain, qui clame haut et fort que cette méthode a permis d’augmenter de 45,1% l’excès de pluie en 2021, les preuves scientifiques restent discrètes, presque timides.

Et que dire de l’impact environnemental ? L’iodure d’argent, cet invité indésirable dans le ballet des nuages, est un élément chimique très polluant. Il est comme un danseur maladroit, qui, par ses mouvements brusques, perturbe l’harmonie de la danse.

Et puis, il y a les conséquences imprévues, ces pas de danse inattendus qui peuvent bouleverser toute la chorégraphie. Comme le souligne le journal El País, “si vous en faites trop avec le semis (de nuages), cela peut causer des effets indésirables“. En d’autres termes, si l’Homme danse trop près du feu, il risque de se brûler.

Enfin, il y a la question de l’équité. Car si certains peuvent se permettre de “voler” l’eau des nuages, qu’en est-il des autres ? Les agriculteurs de Puebla, par exemple, sont comme des danseurs oubliés, laissés en marge du grand ballet des cieux. Depuis des années, ils se plaignent de la présence d’entreprises privées qui “bombardent” les nuages pour empêcher la pluie.

Ainsi, cette danse audacieuse avec les cieux, ce “semis de nuages“, soulève de nombreuses questions. Et si, au lieu de chercher à diriger la danse, l’Homme apprenait à suivre le rythme de la nature ? Après tout, la nature a toujours été là bien avant nous, et elle sera là bien après notre départ.

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