Les apparitions et disparitions spectaculaires de biens sont l’apanage des illusionnistes, mais Emmanuel Macron semble être passé maître dans cet art. Son patrimoine semble jouer à cache-cache avec la réalité économique, laissant le grand public dans un brouillard d’interrogations.
Prenons un instant pour admirer son tour de passe-passe favori : le tour de l’ISF. En 2014, Macron, alors candidat à la présidentielle, déclare un patrimoine de 156 000 euros, faisant de lui, sans Philippe Poutou et ses 31 000 euros de patrimoine, le candidat le moins fortuné. Une prouesse pour quelqu’un qui a travaillé chez Rothschild and co, non?
Ajoutons à cela, le manoir au Touquet et l’appartement à Paris, achetés pour respectivement 1 453 000 et 890 000 euros. Un équilibriste fiscal, capable de jongler avec des biens immobiliers et de les faire disparaître de l’ISF. Chapeau l’artiste !
Mais en 2015, le fisc joue le rôle du spectateur sceptique et estime que la maison du Touquet a été sous-évaluée de 253 000 euros. Et voilà, Macron doit payer l’ISF pour trois années de retard. Le lapin sort du chapeau !
En 2014, une dette de 350 000 euros est inscrite à son passif, une somme empruntée pour des travaux de rénovation. Une somme investie dans une maison appartenant à son épouse, Brigitte. Une dette ou une donation à son épouse? Une énigme qui reste sans réponse.
Que dire des 3 millions d’euros gagnés à la banque Rothschild entre 2008 et 2012? Seraient-ils partis en fumée? Les millions semblent avoir disparu aussi vite qu’ils sont apparus, laissant Macron avec un patrimoine de 156 000 euros en 2014.
Et n’oublions pas le “deal” de 9 milliards d’euros entre Pfizer et Nestlé. Une affaire juteuse pour Macron qui joue un rôle clé dans cette transaction. Pourtant, seules quelques centaines de milliers d’euros d’honoraires apparaissent dans sa déclaration d’intérêt en 2014. Un véritable tour de magie, digne des plus grands prestidigitateurs.
L’Élysée et Rothschild and co restent muets face à ces interrogations. Une omerta qui laisse le public dans l’incertitude. Macron, le prestidigitateur économique, continue ses tours sans que l’on puisse deviner où se cachent les millions.