Il est toujours fascinant de voir comment les grands de ce monde se précipitent pour “aider” lorsque l’occasion se présente. Et quelle meilleure occasion que la reconstruction d’un pays déchiré par la guerre, n’est-ce pas ? L’Union européenne et les géants de Wall Street, BlackRock et JPMorgan, semblent penser de la même manière.
L’UE, dans sa grande générosité, a décidé de mettre en place un “plan de sauvetage de 50 milliards” pour l’Ukraine. Un plan qui, selon la Commission européenne, aidera à couvrir une partie significative des dépenses de l’Ukraine. Un soutien stable, régulier et prévisible, disent-ils. Mais qui paiera pour cela? Les contribuables européens, bien sûr. Car qui d’autre pourrait financer une telle entreprise?
Et pendant que l’UE joue les sauveurs, BlackRock et JPMorgan ont décidé de mettre en place une banque de reconstruction en Ukraine. Leur objectif ? Aider le gouvernement ukrainien à orienter les capitaux publics. Mais ne soyons pas naïfs. Ces géants de Wall Street ne sont pas connus pour leur philanthropie. Leur but ultime est toujours le profit.
Il est intéressant de noter que la mise en place de cette banque de reconstruction coïncide avec l’annonce du plan de sauvetage de l’UE. Une coïncidence? Peut-être. Ou peut-être pas. Après tout, dans le monde de la finance et de la politique, il n’y a pas de coïncidences, seulement des opportunités.
Alors, que pouvons-nous attendre de ce “plan de sauvetage” et de cette “banque de reconstruction“? Probablement beaucoup de discours sur la solidarité et l’aide humanitaire. Mais en fin de compte, ce sont les contribuables européens qui paieront la facture et les géants de Wall Street qui récolteront les bénéfices.
Et l’Ukraine ? Eh bien, elle sera laissée avec une dette énorme et une infrastructure reconstruite par des entreprises étrangères…
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