Dans cette ère numérique, où l’information coule à flots et les opinions s’expriment librement, un nouvel acteur monte sur scène : l’Organisation des Nations Unies (ONU). Mais pas pour promouvoir la paix cette fois. Elle a créé une “armée numérique” pour lutter contre ce qu’elle appelle la “désinformation mortelle“. Pendant ce temps, en Europe, l’Union européenne (UE) déploie son propre arsenal de censure en ligne avec le Digital Services Act (DSA).
Le DSA, pour ceux qui vivent dans une grotte, est une tentative de l’UE de réguler le contenu en ligne, en particulier le contenu jugé “illégal”. Mais qui décide de ce qui est illégal ? Et qui surveille les surveillants ? L’UE prétend que le DSA vise à “améliorer la modération du contenu” et à rendre les plateformes plus transparentes sur la manière dont elles prennent des décisions. Mais en réalité, cela ressemble beaucoup à une autre couche de censure.
L’ONU, quant à elle, semble prendre des notes. Avec sa nouvelle “armée numérique”, elle semble prête à suivre les traces de l’UE. Selon un rapport de l’ONU, la désinformation est une menace “existentielle” pour la démocratie et les droits de l’homme. Existentielle, vraiment ? Cela semble un peu exagéré, non ? Existentielle peut-être, car sans cette censure, les politiques engagées n’auront plus lieu d’être..
Mais revenons au DSA. Ce projet de loi européen, qui vise à “harmoniser” les lois nationales sur le contenu illégal, pourrait en réalité donner plus de pouvoir aux géants de la technologie. Après tout, qui d’autre a les ressources pour naviguer dans ce labyrinthe réglementaire ? Les petites entreprises et les créateurs indépendants seront les premiers à en souffrir.
Et pendant que l’UE et l’ONU jouent à ce jeu de “qui peut censurer le plus“, qui pense à nous, les utilisateurs ? Qui nous protège de la surréglementation et de la censure ? Dans cette bataille pour le contrôle de l’information, ce sont toujours les petites voix qui sont étouffées.
Dans cette quête pour éradiquer la “désinformation mortelle”, les nuances se perdent et la censure prévaut. À mesure que ces institutions mondiales prennent le pouvoir sur notre liberté d’expression, il est essentiel de se rappeler que la véritable démocratie repose sur la diversité des opinions, même celles que nous n’approuvons pas.