Dans un contexte où l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est déjà en proie à de nombreuses controverses, l’affaire des abus sexuels commis en République démocratique du Congo (RDC) par des travailleurs humanitaires continue de faire des vagues. Plus de 50 pays ont exigé que les coupables rendent des comptes. Face à cette pression internationale, l’OMS a décidé de réagir avec une mesure qui fera date dans l’histoire des sanctions : offrir des bons de réduction aux auteurs d’abus sexuels qui se dénonceront eux-mêmes.
L’OMS, qui semble avoir épuisé toutes les autres solutions pour résoudre ce scandale, a annoncé qu’elle offrirait des bons de réduction sur des produits de première nécessité, comme des masques et du gel hydroalcoolique, à tous les travailleurs humanitaires coupables d’abus sexuels en RDC qui se présenteraient volontairement aux autorités.
« Il est temps de prendre les choses en main et d’inciter les coupables à se dénoncer », a déclaré un porte-parole de l’OMS lors d’une conférence de presse improvisée. « Nous pensons que cette offre de bons de réduction est une mesure efficace et appropriée pour encourager les travailleurs humanitaires à assumer la responsabilité de leurs actes ».
Cette mesure, qui a suscité l’indignation et l’incrédulité de la communauté internationale, est un nouvel exemple de l’incapacité de l’OMS à gérer les crises et à protéger les populations vulnérables. Pourtant, l’organisation se défend et affirme que cette initiative est une véritable avancée dans la lutte contre les abus sexuels.
« Les victimes pourront enfin voir leurs bourreaux rendre des comptes, et les coupables pourront bénéficier de réductions sur des produits essentiels. C’est une situation gagnant-gagnant pour tout le monde », a ajouté le porte-parole, visiblement convaincu par cette stratégie.
La proposition de l’OMS a été accueillie avec stupeur et dérision par les pays concernés, qui continuent d’exiger des poursuites contre les responsables des abus sexuels. Pendant ce temps, les victimes attendent toujours un soutien adéquat et une justice qui semble bien loin de se concrétiser.